Les auteurs défendent leurs droits
Pour être libres, les écrivains doivent pouvoir vivre de leur plume. Ayant bénéficié des libéralités de Louis XVIII et de Louis-Philippe, Victor Hugo sait de quoi il parle ! À l’époque, les feuilletons publiés dans la grande presse, moyennant le paiement d’une pige définitive, sont piratés sans vergogne par d’autres journaux ou libraires. Des écrivains s’associent alors autour d’Honoré de Balzac : Alexandre Dumas, Théophile Gautier, Victor Hugo, George Sand, etc., et fondent, en 1838, la Société des gens de lettres, à laquelle ils confient le soin de négocier leurs droits d’auteur.