MAÎTRES À ÉCRIRE
Outre les poètes latins, La Fontaine s’est reconnu trois maîtres, comme le rappelle Roger Duchêne*. Le premier d'entre eux est Clément Marot, précurseur de la Pléiade, dont il admirait l’élégant badinage et à qui il a emprunté « des vieux mots savoureux ». À Rabelais, il doit sa verve et l’ambiance de ses Contes. Enfin, de Vincent Voiture (illustration), il aimait la poésie galante « mêlant constamment le plaisir au sérieux ». *Jean de La Fontaine. Fayard ; 1996, 566 pages, 23,40 €.