Livres, expositions, musées
Un peu bête, trop gourmande, la cuisse légère, tant pour danser au Moulin-Rouge que pour enlacer ses amants, Louise Weber a laissé une image de cocotte sulfureuse, croquée par Toulouse-Lautrec. La réalité est plus subtile. En se plongeant dans son journal intime et dans les archives de l’époque, Maryline Martin reconstitue le destin de la Goulue gouailleuse. L’auteure s’est permis des passages de fiction: un supplément d’âme pour une biographie émouvante.
La Goulue – Reine du Moulin-Rouge,
de Maryline Martin. Éditions du Rocher ; 216 pages, 17,90 €.