ÉLISABETH VIGÉE LE BRUN
UNE FEMME LIBRE
Son père, pastelliste de son état, la convainc de croire en son talent. Une femme n’est pas censée devenir artiste mais Élisabeth a eu de la chance. Son époux, galeriste en vogue, l’aide à se constituer un réseau de clients parmi lesquels MarieAntoinette. La reine est subjuguée par son style doux et sensuel.
Elle capture mieux qu’un homme l’érotisme discret émanant de ses modèles et représente la souveraine dans son quotidien de femme et de mère. Son talent lui permet d’entrer en 1783 à l’Académie royale de peinture. Alors que la Révolution commence, elle s’exile et choisit de vivre de son art en sillonnant les cours d’Europe. La peintre est doublée d’une véritable femme d’affaires. Au-delà de ses oeuvres, elle entre dans l’Histoire comme modèle de femme libre et résiliente.