LE DERNIER GÉNIE UNIVERSEL
Né à Leipzig en 1646, Leibniz a marqué son époque. Ses travaux ont fasciné nombre de scientifiques. Le « dernier génie universel » était philosophe, mathématicien, juriste, philologue et parlait huit langues! On lui doit la théorie des monades : l’univers est fait de monades, unités indivisibles qui expriment chacune l’univers, depuis les simples (minéraux, végétaux) jusqu’à Dieu, en passant par les sensitives (animaux) et les raisonnables (humains). Pour concilier l’existence du mal et celle d’un Dieu de bonté, il a inventé le concept de « meilleur des mondes possibles », dont Voltaire s’est moqué dans Candide. En mathématiques, il a, comme Newton, travaillé sur le calcul infinitésimal et s’est vu reprocher à tort de l’avoir plagié.