LES GALURINS D’ANTOINE DE GALBERT
Dans toutes les cultures, on se couvre la tête. Pour se protéger du soleil et des intempéries ou, moins prosaïquement, pour montrer son appartenance à un groupe social. Dans tous les cas, les considérations esthétiques ne sont jamais loin. Infatigable aventurier et collectionneur incurable, Antoine de Galbert a réuni plus de 500 coiffes provenant des quatre coins du monde et les a léguées au musée des Confluences de Lyon. Des plumes colorées d’Amazonie à l’ivoire précieux des Indes, le visiteur découvre la variété des techniques mises en oeuvre par des peuples aux traditions insoupçonnées. Parfois, le couvre-chef honore les souvenirs des défunts: le tangible se fait alors spirituel. Cette exposition, qui mêle l’Histoire et l’ethnologie, est un ravissement.