JOSÉPHINE, ÉGÉRIE DE LA MODE FÉMININE
Napoléon a beau avoir du caractère, il peine à contenir les excès de son épouse. Célèbre pour sa coquetterie, celle-ci dépense des fortunes pour enrichir sa garde-robe, et dicte la mode de l’époque. En ce lendemain de Révolution, les femmes revendiquent leur liberté en se débarrassant des étoffes lourdes, des paniers et de leurs corsets. Elles portent des robes fluides inspirées des tuniques gréco-romaines, à la taille haute et à l’encolure décolletée carrée. Elles préfèrent le blanc à l’excès de couleurs, et ne délaissent peu à peu la mousseline en faveur de la soie que sous la contrainte d’exigences économiques.