DANS SES PETITS PAPIERS
Léonard consignait ses observations dans des carnets en cuir qu’il attachait à sa ceinture. Des notes, écrites en miroir de droite à gauche – pour ne pas poser la main sur l’encre fraîche –, des dessins, anatomiques, une machine volante, le vol d’un oiseau... des milliers de pages dont hérita Melzi. Certains de ses codex ont disparu, d’autres ont été débités, vendus page par page. On en a conservé à peu près la moitié dans des collections privées ou des musées, dont une douzaine à l’Institut de France. Il n’est pas exclu d’en retrouver, comme ce fut le cas en 1965 pour le codex Madrid, dans les rayonnages de la bibliothèque nationale de la capitale espagnole.