BETSY BALCOMBE, LE DERNIER AMOUR DE NAPOLÉON ?
À son arrivée à Sainte-Hélène, Napoléon séjourne chez les Balcombe au pavillon des Briars. Le père de famille, William, travaille pour la Compagnie des Indes orientales et s’occupe du ravitaillement de la Royal Navy et de Longwood. Sa fille, Betsy, est une charmante adolescente de 14 ans. Douée d’un esprit vif, elle prend plaisir à discuter avec son hôte. Pour elle, il n’est qu’un bel homme pâle et dur au regard expressif qui s’adoucit lorsqu’elle lui parle.
Une complicité sans romantisme
Vue de l’extérieur, leur entente paraît surprenante. Le Corse lui fait la conversation dans sa langue natale que Las Cases tente de lui enseigner. Betsy s’amuse de l’anglais « le plus étonnant du monde » du général. Elle lui rend visite à Longwood au grand dam du gouverneur Hudson Lowe qui la soupçonne de faire passer des courriers clandestins. Quand Betsy quitte l’île avec sa famille en 1818, elle garde contact avec Napoléon. En 1843, elle publie ses souvenirs avec le captif de SainteHélène. Les romantiques ascendants complotistes font courir la rumeur selon laquelle l’empereur n’est pas mort sur l’île en 1821. Il aurait fui avec Betsy et l’aurait épousée. La preuve? En 1832, Betsy convole avec un certain Abell… or phonétiquement, Abell ressemble à Abeille, l’un des symboles de Napoléon, un clin d’oeil fait à ses intimes pour être reconnu ! Évidemment, il n’en est rien. Leur histoire se limite à une tendre amitié entre deux âmes audacieuses isolées au bout du monde.
Le Corse lui fait la conversation dans sa langue natale que Las Cases tente de lui enseigner. Betsy s’amuse de l’anglais « le plus étonnant du monde » du général.