TALLEYRAND ET LES FEMMES
À Paris, Charles-Maurice saisit l’influence des femmes et des salons pour qui veut se faire une place dans le monde. Talleyrand apprend auprès d’elles la conversation, la finesse, le goût, l’élégance… Il saura s’attacher les femmes les plus belles et les plus spirituelles de son temps, qui, en véritables protectrices, mettront tout leur réseau au service des ambitions de Charles-Maurice : Mme de Staël, Mme de La Châtre, Mme de Flahaut, la comtesse de Brionne, la duchesse de Montmorency… Il s’embarrasse peu de scrupules, n'hésitant pas à fréquenter les filles après avoir été l’amant de leur mère. La plupart resteront ses amies jusqu’à la fin, même si elles n’ont pas toutes été ses maîtresses : « Il avait toujours ses poches pleines de femmes », (Napoléon).