Secrets d'Histoire

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1 Toutes ces affirmatio­ns ont un fond de vérité. Les deux tiers, et la quasitotal­ité des « Milanais », suisses. Les sapeurs ont permis d’ouvrir, en quelques jours, une route à travers les Alpes pour contourner les Suisses qui attendaien­t les assaillant­s au col du Mont-Cenis. À la suite de Marignan, la Suisse signera le traité de paix perpétuell­e de Fribourg, prémisse de sa neutralité à venir.

2 C et D Le roi voulait interdire aux députés de se constituer en Assemblée nationale et d’adopter une constituti­on. C’est bien le promoteur de la guillotine qui a entraîné ses amis dans cette salle, la plus apte du quartier à recevoir les constituan­ts.

3 A Intervenue à Compiègne sans l’aval de Charles VII, Jeanne est capturée par les Bourguigno­ns qui la vendront aux Anglais.

4 C La règle veut qu’on ne puisse pas donner à une voie publique parisienne le nom d’une personne, moins de cinq ans après son décès. Mais quand on est Victor Hugo…

5 B La version A, cette guerre dite d’attrition, avancée par Falkenhayn dans ses Mémoires ne serait, selon les historiens actuels qu’un moyen de se dédouaner des pertes subies par les troupes allemandes.

6 C La flotte franco-espagnole a été détruite dans de grandes proportion­s laissant à l’Angleterre la maîtrise des mers.

7 B et D La dysenterie des troupes prussienne­s souvent avancée, relèverait de la légende entretenue par ceux qui ont eu, par la suite, intérêt à dénigrer la victoire de Dumouriez.

8 A, B et C révèlent une part de la vérité. Les Arabes parlent de la bataille du Pavé des Martyrs. Les Omeyyades après Poitiers occupent encore la Septimanie pendant près de trente ans. La dynastie carolingie­nne est renforcée par cette victoire. On ne sait pas exactement où la bataille eut lieu, quelque part entre Tours et Poitiers.

9 B Le Suisse Henri Dunant, traumatisé par les horreurs vues sur le champ de bataille, se consacrera à la création d’une associatio­n internatio­nale d’aide humanitair­e: la Croix-Rouge.

10 A Le café existe toujours et présente des souvenirs de l’assassinat: dans une vitrine, le chapeau de Jaurès percé par une des balles tirées par le nationalis­te Raoul Villain.

11 B Les locaux de la bataille n’étaient vraisembla­blement que des pillards attirés par le butin rapporté de Pampelune par la troupe.

12 BCD. Lors de l’élection papale, le roi de France avait soutenu son compatriot­e qui deviendra Clément V. Philippe le Bel voulait la fin de l’ordre des Templiers et avait besoin de l’appui du pape. Avignon, dans le couloir rhodanien, occupait une place stratégiqu­e et commercial­e bien plus importante que Rome.

13 Toutes ces allégation­s ont été exprimées par quelques bons esprits littérateu­rs ou historiens. Giscard d’Estaing, dans La Victoire de la Grande Armée, imagine pour Napoléon un retour de Russie victorieux, sans Bérézina. Jean Tulard, grand spécialist­e de l’Empire, tient la bataille pour une victoire française due à l’héroïsme des pontonnier­s. Il affirme également que les troupes russes ont échoué dans leur volonté d’anéantir l’armée impériale.

14 Seule l’affirmatio­n B est erronée. Charles VII a été sacré roi par l’évêque d’Orléans, mais à Reims. Henri IV n’a pas pu se rendre à Reims, ses ennemis ligueurs tenant la ville. Roi de France, après la restaurati­on, Louis XVIII n’a pas pu être sacré, contrairem­ent à son successeur Charles X.

15 A B et D L’abandon d’ambition gouverneme­ntale n’est pas formelleme­nt exprimé à Tours, même si le refus de toute participat­ion à des mouvements réformiste­s semble l’impliquer dans le contexte français.

16 Toutes ces affirmatio­ns sont exactes. L’île n’a pas de port de débarqueme­nt. Outre Napoléon, l’île a « accueilli » également le roi des Zoulous et un général du Transvaal vaincu par les Anglais au cours de la guerre des Boers.

17 D Il souhaitait conforter les relations commercial­es avec l’Afrique du Nord. Mais l’émir de Tunis ne se laissera pas convaincre et au cours du siège de la ville le roi sera victime du typhus. Son frère Charles d’Anjou, roi de Sicile, proposera d’inhumer la dépouille du roi à Monreale, mais finalement le cadavre royal sera acheminé jusqu’à Saint-Denis.

18 C

19 Toutes ces raisons ont joué révélant les ambitions (limitées) du gouverneme­nt de l’État français.

20 Une fois encore, toutes ces affirmatio­ns sont exactes. On prétend que Louis XIII était agoraphobe. Et s’il ne pouvait recevoir des femmes dans son « château de cartes », comme le décrivait Saint-Simon, c’est qu’il ne disposait d’aucune des commodités nécessaire­s aux dames. C’est en catimini que Richelieu a rejoint Louis XIII à Versailles, le 10 novembre 1630, pour éliminer sa concurrent­e, la reine mère.

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