LE PARCHEMIN DE CHINON

Ce document redécouvert au début des années 2000 a fait couler de l’encre. Conservé dans les Archives secrètes du Vatican, il est daté d’août 1308 et offre un compte rendu des aveux puis de l’absolution de Templiers, dont Jacques de Molay, devant les cardinaux envoyés par le pape. « Au fond, note Ghislain Brunel, ça ne change pas grand-chose : le pape ne se prononce pas sur l’innocence de ces hommes ou de l’Ordre. Ces aveux sont suspects car les agents du roi présents ont dû faire pression sur les prisonniers. J’ai ainsi identifié les marques de deux notaires du roi – des conseillers très influents –, ouvriers de la propagande royale. Le pape a dû faire un geste pour ces hommes contraints d’avouer des crimes dont ils étaient innocents. »