ROBES VOLUMINEUSES ET TAILLE DE GUÊPE

Épaules dénudées, corsages décolletés, manches bouffantes, jupes à volants… Une chose est sûre, la mode féminine victorienne ne fait pas dans la simplicité. Grâce à l’usage de la crinoline qui se répand au milieu du xixe siècle, les jupes s’évasent considérablement pour donner aux dames de la haute société une silhouette

« en sablier ». À partir de 1869, la tournure, vulgairement appelée faux-cul, remplace la crinoline. Vient alors la mode des robes à traîne, plus étroites, mais non moins embarrassantes.

Dans l’atelier, de Raimundo de Madrazo y Garreta (18411920). Le modèle, Aline Masson, fait son autoportrait et une caricature du peintre.