C’ÉTAIT UN CHAPELIER, SANS RIEN DE PARTICULIER
Au Moyen Âge, on appelait « chapel » à peu près toute sorte de coiffure. Dans son Livre des métiers datant du xiiie siècle, afin de consacrer par écrit les règles relatives à l’exercice de leur profession dans Paris, Étienne Boileau, alors prévôt de la ville, recense plusieurs catégories de maîtres chapeliers: les chapeliers de fleurs, qui fabriquaient des couronnes de fleurs et d’herbes ; les chapeliers de feutre ; les chapeliers de coton, qui confectionnaient des bonnets en laine, poil ou coton ; les chapeliers de paon, qui agrémentaient les chapeaux de leurs clientes de plumes de paon ; les fourreurs de chapeaux; et les chapeliers d’orfrois, dont les riches créations étaient faites d’or et de perles.