IL N’EST BON BEC QUE DE PARIS
François Villon dans la Ballade des femmes de Paris (dans ` le Testament) nous livre un éloge du talent langagier des Parisiennes de son époque.
Le poète a-t-il autant roulé sa bosse dans le monde pour pouvoir comparer Prussiennes, Égyptiennes, Espagnoles ou Napolitaines (« très bonnes caquetières ») aux championnes toutes catégories que sont, à ses oreilles, les harengères du Petit-Pont ? Après tout, peu importe. Villon aime la rue, les inventions langagières, l’humour. Nul étonnement donc qu’il soit subjugué par le « bec » des Parisiennes.