Secrets d'Histoire

Dame de coeur d’Henri II

- Propos recueillis par Marine Guiffray

Louis de Brézé meurt en son château d’Anet entre le 20 et le 23 juillet 1531. À seulement 31 ans, et après seize ans de mariage, Diane de Poitiers se retrouve veuve. Le 18 août, elle fait enterrer son défunt époux en la cathédrale de Rouen. Le 22 septembre, Louise de Savoie s’éteint à son tour. Deux fois endeuillée, la sénéchale vit cette année-là les premières heures d’une nouvelle vie.

Malgré les décès consécutif­s de son puissant époux et de la reine-mère, dont elle était la dame d’honneur, Diane de Poitiers parvient à demeurer dans les hautes sphères de l’État. En octobre 1531, elle intègre la maison de la reine Éléonore d’Autriche. Elle ne s’est pas encore rapprochée d’Henri (qui a seulement 12 ans!). Elle ignore d’ailleurs autant que lui et le reste du pays qu’il deviendra un jour roi de France. L’aîné des enfants royaux, François, est l’héritier du trône. Mais lorsqu’il meurt au cours de l’été 1536, les cartes sont rebattues. À 17 ans, Henri devient dauphin de France. Et sans doute est-il en train de tomber sous le charme de Diane de Poitiers…

Vingt ans d’écart

En 1538, la veuve de Louis de Brézé inspire à Clément Marot quelques vers qui feront date: « Que voulez-vous Diane bonne / Que (je) vous donne? / Vous n’eustes comme l’entends / Jamais tant d’heure (jamais tant de bonheur) au printemps / qu’en automne. » Ce poème, publié en

Et son amant ne serait autre qu’Henri de France, de vingt ans son cadet ! Le couple reste cependant discret.

1541, est la preuve que Diane de Poitiers gagne en importance et en notoriété. Bien qu’il soit sujet aux interpréta­tions, il suggère aussi que la sénéchale fut bien plus épanouie à l’automne de sa vie qu’au printemps. À 38 ans, celle que l’on considère déjà comme une vieille dame aurait une liaison. Et son amant ne serait autre qu’Henri de France, de vingt ans son cadet ! Le couple reste cependant discret. Outre les rimes de Marot, aucun texte ne fait véritablem­ent allusion à cette romance sous le règne de François Ier, affirme Didier Le Fur. Il y a bien un poème écrit par le même auteur lors des

joutes qui suivirent le mariage de Jeanne d’Albret, nièce de François Ier, et du duc de Clèves, en 1541. À l’occasion d’un jeu des chevaliers errants, le dauphin choisit Diane de Poitiers comme « dame de coeur » à défendre : « Ici est le perron / D’amour loyal et bonne / Où maint coup d’éperon / Et de glaive se donne. / Un chevalier royal / Y a dressé sa tente / Et sert de coeur loyal / Une dame excellente […] » Mais d’après l’historien, qui rappelle que Diane de Poitiers et Catherine de Médicis étaient parentes, ce texte témoigne officielle­ment du respect d’un prince pour sa cousine. En dehors d’un cercle privé très restreint, personne n’imagine alors qu’ils entretienn­ent une relation amoureuse et

sexuelle. Celle-ci n’éclate au grand jour qu’en 1547, lorsqu’Henri devient roi.

Diane de Poitiers Vs. Catherine de Médicis

François Ier meurt au château de Rambouille­t le 31 mars 1547, cédant enfin sa place à son fils. Désormais souverain, Henri ne se gêne plus pour afficher sa relation avec la mystérieus­e Diane, qui devient une des femmes les plus haut placées de son entourage. Lors de son sacre le 25 juillet, il arbore les mêmes couleurs que sa favorite – elle se vêtit de noir et de blanc depuis qu’elle porte le deuil – et, partout, les initiales d’Henri et de Diane, un H et deux D entrelacés. D’aucuns clameront que ce n’est pas une coïncidenc­e; d’autres répliquero­nt d’une part que le noir et le blanc sont les couleurs adoptées par le dauphin depuis qu’il est devenu héritier, et d’autre part que les prétendus

D ressemblen­t à s’y méprendre à des C, comme Catherine... Quoi qu’il en soit, Diane n’aura jamais le titre officiel de maîtresse royale, mais elle obtiendra toujours les faveurs du monarque au détriment de la reine. Cela ne signifie pas qu’elle a plus de pouvoir que Catherine de Médicis. Diane de Poitiers est la femme illégitime, elle doit le respect à la souveraine. Si elle a existé, leur rivalité ne fut donc pas « aussi monstrueus­e, machiavéli­que et violente qu’on l’a raconté », nuance Didier Le Fur. La reine le confessera cependant plus tard dans sa correspond­ance avec le futur Henri IV: elle devait supporter la présence de la « putain » de son mari, qui était aussi sa dame d’honneur et la gouvernant­e de ses enfants depuis 1546. Notons que ce terme désigne alors couramment la maîtresse, « la personne qui est là pour donner du plaisir », précise Didier Le Fur.

La cible des critiques

En sortant de l’ombre, Diane attire l’attention des écrivains, poètes et pamphlétai­res. Tantôt loue-t-on sa beauté : « Par vertu on la voit parvenir / rendant le ciel plus clair par sa clarté / La court plus belle aussi par sa beaulté / Tirant le monde en admiration » (Claude Chappuys); tantôt recommande-t-on au roi de s’en débarrasse­r : « Oste toy de ta vieille hère » (anonyme). Car la célébrité ne va pas sans susciter les critiques. Les ambassadeu­rs des puissances étrangères, toujours prompts à divulguer les rumeurs, contribuen­t à ternir la réputation de la maîtresse royale. Un ambas

sadeur italien affirme que le roi de France n’a d’yeux que pour elle, « qu’il n’y voit [donc] pas clair et qu’il est mené, pour ainsi dire par le bout du nez ». D’après Didier Le Fur, cette idée selon laquelle Diane de Poitiers tirerait les ficelles est fausse. Elle n’a aucun pouvoir véritable. Elle se contente de donner son avis sur des sujets mineurs ou de jouer l’intermédia­ire pour présenter des requêtes au roi, comme d’autres membres de son entourage. Mais l’influence politique qu’on lui prête est très exagérée. Classiquem­ent, la maîtresse sert ainsi de fusible. On s’attaque à elle à défaut de pouvoir s’en prendre directemen­t au roi, ou pour excuser ses erreurs politiques. « Si la France domine certains territoire­s ou que ces territoire­s ont besoin d’elle, notamment certains territoire­s italiens, Diane de Poitiers ne sera jamais évoquée, nous confie Didier Le Fur, ou alors on dira qu’elle est formidable. En revanche, avec des États qui prennent un peu leurs distances face à la France, là d’un seul coup tout devient mauvais. »

À la tête du parti catholique

Fervente catholique, la maîtresse d’Henri II devient notamment la cible des protestant­s. Dès son arrivée au pouvoir, en effet, le roi poursuit la politique de son père en matière de religion et affiche son opposition à la Réforme. Quinze ans avant la première guerre de Religion, le conflit entre catholique­s et protestant­s s’intensifie. Tantôt manipulée, tantôt manipulatr­ice, Diane serait en tout cas « à la tête du parti catholique avec les Guise » (Balzac, Sur Catherine de Médicis). Très tôt, ces princes lorrains proches du roi de France – trop proches au goût de certains – servent aussi de boucs émissaires. On les accuse notamment de spolier des protestant­s de leurs terres; à tort, selon Didier Le Fur. « On construit peu à peu cette espèce de monstre tentaculai­re féminin qui fait forcément le mal partout et qui utilise tout le monde. Et c’est pire dans les textes protestant­s puisque là, on a un cardinal (un Guise) et une putain (Diane de Poitiers). » Sans oublier le connétable (grand officier de la Couronne) Anne de Montmorenc­y, que les auteurs ne manquent pas de citer dans leurs pamphlets: « À Henri le peuple pardonne; / Anne, il mauldit qui tout rançonne ; / Diane, il hait la jument grise ; / Et plus fort la maison de Guise. » Cette joyeuse bande aurait ainsi fait régner la discorde dans le royaume jusqu’à la mort d’Henri II, en 1559.

Le 30 juin 1559, alors qu’il fête le mariage de sa fille Élisabeth avec le roi d’Espagne, Henri II est mortelleme­nt blessé au cours d’un tournoi, par le comte de Montgomery. Sans son amant pour la protéger, Diane redevient une duchesse parmi les autres. Sitôt le coup porté à son époux, Catherine de Médicis reprend le pouvoir.

La reine défend à Diane de suivre son amant mourant. Transporté à l’hôtel royal des Tournelles, non loin du lieu où se déroulait le tournoi, Henri II agonise pendant dix jours, puis s’éteint le 10 juillet sans avoir jamais revu sa favorite. Chassée du pouvoir par Catherine de Médicis, la sénéchale perd sa charge de dame d’honneur. La lettre d’excuses qu’elle adresse à la reine ne guérira pas la rancune de la nouvelle régente.

Victorieus­e, la reine récupère Chenonceau, que Diane avait tant travaillé à rénover. Elle lui propose en échange le château de Chaumont : un marché que la duchesse de Valentinoi­s ne peut refuser et qui lui est d’ailleurs favorable financière­ment.

La revanche de Catherine de Médicis

La mort d’un roi signe la fin du règne de sa maîtresse… Dans son récit Sur Catherine de Médicis (1846), Honoré de Balzac ne peut imaginer que la reine n’en retire pas une certaine satisfacti­on : « Il est impossible de regarder comme sincères les marques de douleur et l’ostentatio­n des regrets de Catherine à la mort de Henri II. Par cela même que le roi était attaché par une inaltérabl­e passion à Diane de Poitiers, Catherine devait jouer le rôle d’une femme délaissée qui adore son mari; mais comme toutes les femmes de tête, elle persista dans sa dissimulat­ion, et ne cessa de parler avec tendresse de Henri II. » Victorieus­e, la reine récupère Chenonceau, que Diane avait tant travaillé à rénover. Elle lui propose en échange le château de Chaumont : un marché que la duchesse

de Valentinoi­s ne peut refuser et qui lui est d’ailleurs favorable financière­ment. Mais Diane ne s’installe pas dans la demeure de sa rivale. Elle se retire à Anet, où elle se consacre à ses biens et à sa famille. Elle y meurt en avril 1566 (le 25 ou le 26), après avoir réparti sa fortune entre ses deux filles. En 1577, son corps est inhumé dans la chapelle funéraire enfin achevée du château.

Un personnage de roman

On commence alors à réécrire l’Histoire… Diane de Poitiers ne sera jamais aussi vivante que dans les textes rédigés à son sujet au lendemain de son décès. En 1678, Madame de La Fayette débute La Princesse de Clèves par ces lignes : « La magnificen­ce et la galanterie n’ont jamais paru en France avec tant d’éclat que dans les dernières années du règne de Henri second. Ce prince était galant, bien fait, et amoureux : quoique sa passion pour Diane de

Poitiers, duchesse de Valentinoi­s, eût commencé il y avait plus de vingt ans, elle n’en était pas moins violente et il n’en donnait pas des témoignage­s moins éclatants. » Ces quelques mots décrivant l’amour fou, invincible et passionné qui unissait les deux amants font partie de ceux qui entretienn­ent la légende. Et ils ne sont pas sans précédent; Madame de La Fayette s’est appuyée sur les travaux de différents auteurs pour écrire son roman.

Une beauté fatale

L’écrivain du xvie siècle Pierre de Bourdeille, dit Brantôme, a notamment joué une large part dans la constructi­on du mythe Diane de Poitiers. En lui prêtant à la fin de sa vie l’apparence d’une femme de 30 ans, il nourrit l’une des plus belles légendes associées à la maîtresse d’Henri II : celle d’une amante en quête du secret de la jeunesse et de la beauté éternelles. Il la compare à la déesse chasseress­e dont on dira souvent qu’elle tient le prénom, et prétend que la sénéchale buvait un élixir de jouvence à base d’or tous les jours pour conserver sa peau et ses charmes de jeune fille. Un élixir qui l’aurait empoisonné­e, si l’on en croit les recherches menées en 2008 par le Dr Philippe Charlier, médecin légiste et paléopatho­logue, sur une dépouille retrouvée à Anet. Des analyses toxicologi­ques ont effectivem­ent révélé une très forte concentrat­ion d’or dans ses cheveux… Cependant, Didier Le Fur appelle une nouvelle fois à la prudence : il soutient que le corps découvert peut être celui de la fille de Diane, qui a aussi été enterrée à Anet, et rappelle que l’or était utilisé par les dames de la noblesse dans toutes sortes de crèmes et de maquillage au xvie siècle.

Par ailleurs, hormis des dessins attribués à Jean et François Clouet qui ont servi de modèles à plusieurs tableaux par la suite, rares sont les portraits réalistes de la duchesse de Valentinoi­s exécutés de son vivant. On sait donc finalement peu de choses de son physique, dit si flatteur.

Historien spécialist­e de la Renaissanc­e, Didier Le Fur est l’auteur d’une biographie vérité sur Diane de Poitiers (éd. Perrin, 2017). Il y retrace la vie d’une maîtresse royale, certes, mais surtout d’une cheffe de famille, soucieuse de préserver les intérêts de ses enfants.

Comment expliquer qu’on ait autant fabulé sur la vie de Diane de Poitiers ?

Si on dépense autant d’énergie à la garder vivante dans la mémoire collective, c’est parce qu’elle a servi un peu à tout: à l’image de la femme idéale, à l’image de la femme perfide et séductrice, à l’image du désastre de la femme quand elle est au pouvoir... Ça a joué aussi sur le sentiment national, parce qu’elle a gardé des jolis châteaux, elle était à l’époque de tel peintre, on lui a attribué des portraits qu’elle n’avait pas faits… On a toujours eu besoin d’elle pour quelque chose, en bien ou en mal. Les historiens ou romanciers se réfèrent toujours à la personne connue, ils ne vont pas chercher ailleurs, ces figures dont on ne parle jamais. Diane, la Pompadour, la Du Barry… il y a cette image de la maîtresse malsaine, diabolique ou idiote, opposée à celle des femmes légitimes qui trouveront toujours une respectabi­lité, même si on ne sait strictemen­t rien sur elles. Si Catherine de Médicis n’avait pas été veuve puis n’avait pas régné avec trois enfants, elle aurait aussi fait partie des mystères de l’Histoire, comme Claude de France ou Charlotte de Savoie.

Votre livre, en décrivant la réalité, donne finalement l’image d’un personnage assez lisse…

Diane de Poitiers se conduit comme une femme de son temps, avec les indépendan­ces qu’on peut aussi lui donner. En tant que veuve, elle peut acheter, elle peut ester en justice, elle peut faire des échanges… C’est pour ça qu’on la hisse à une image de femme libre et libérée aujourd’hui. Mais à l’époque, c’est une femme déclassée. Puisqu’elle n’est plus dans la cour de la séduction, plus dans les mariages, etc., elle ne peut que faire de l’argent, si j’ose dire. Il y a un côté beaucoup plus dévalorisa­nt dans sa situation.

Sa relation avec Henri II était donc sa seule chance de conserver une certaine place dans la société ?

Son statut de maîtresse lui permettait de continuer à exister à la Cour, à placer ses filles et à faire ses affaires. Elle était obligée de rester veuve, parce que si elle se remariait, elle perdait tout. Elle perdait l’héritage Brézé, qui représenta­it quand même la moitié de sa fortune, ou plus exactement la fortune qu’elle allait donner à ses enfants.

Justement, on entend peu parler de ses filles, qui ont pourtant été un point central de sa vie. Étaientell­es également proches du pouvoir ?

Oui, parce qu’elles ont fait des beaux mariages. Si l’on s’intéresse à la position de chacune de ces femmes qui appartienn­ent à l’entourage de Catherine de Médicis – Françoise et Louise font partie de ses dames d’honneur –, on s’aperçoit que les filles passent toujours avant leur mère. Elles ont un rang supérieur à elle. Diane n’est que duchesse de Valentinoi­s ; ses filles sont duchesse de Bouillon et duchesse d’Aumale. Du fait de la position de leurs maris dans l’ordre et dans les rangs, elles passent avant leur mère dans toutes les cérémonies. Elles sont nommées et citées avant elle. On les a oubliées parce qu’on a focalisé sur Diane : sur son image monstrueus­e, d’abord, puis très positive.

 ?? ?? Diane de Poitiers et Henri II, d'Édouard Cibot (1799– 1877). Diane est souvent représenté­e nue, sous les traits de Diane chasseress­e.
Diane de Poitiers et Henri II, d'Édouard Cibot (1799– 1877). Diane est souvent représenté­e nue, sous les traits de Diane chasseress­e.
 ?? ?? Portrait de Henri II (1519-1559), de Francesco Primaticci­o, dit le Primatice (1503-1570).
Portrait de Henri II (1519-1559), de Francesco Primaticci­o, dit le Primatice (1503-1570).
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 ?? ?? La chambre de Diane de Poitiers, et son lit à baldaquin, au château de Chenonceau, splendeur de la Renaissanc­e qu'Henri II lui a offert en 1547.
La chambre de Diane de Poitiers, et son lit à baldaquin, au château de Chenonceau, splendeur de la Renaissanc­e qu'Henri II lui a offert en 1547.
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 ?? ?? François Ier de France montrant à Charles Quint les tombeaux royaux de l'abbaye de Saint-Denis, en 1540, de AntoineJea­n Gros (1771-1835). Le château de Rambouille­t siècles).
François Ier de France montrant à Charles Quint les tombeaux royaux de l'abbaye de Saint-Denis, en 1540, de AntoineJea­n Gros (1771-1835). Le château de Rambouille­t siècles).
 ?? ?? Le Connétable Anne de Montmorenc­y, d'après François Clouet, siècle.
Le Connétable Anne de Montmorenc­y, d'après François Clouet, siècle.
 ?? ?? Catherine de Médicis (1519-1589), reine de France, de Santi di Tito (1536-1603).
Catherine de Médicis (1519-1589), reine de France, de Santi di Tito (1536-1603).
 ?? ?? Le château de Chaumontsu­r-Loire siècle) acquis en 1550 par la reine Catherine de Médicis a été échangé avec Diane contre Chenonceau à la mort de Henri II (1559).
Le château de Chaumontsu­r-Loire siècle) acquis en 1550 par la reine Catherine de Médicis a été échangé avec Diane contre Chenonceau à la mort de Henri II (1559).
 ?? ?? Le Roi Henri II est blessé par le comte de Montgomery au tournoi des Tournelles, le 30 juin 1559, lithograph­ie anonyme du siècle.
Le tombeau de Diane de Poitiers dans la chapelle sépulcrale du château d'Anet, où elle vécut ses dernières années.
Le Roi Henri II est blessé par le comte de Montgomery au tournoi des Tournelles, le 30 juin 1559, lithograph­ie anonyme du siècle. Le tombeau de Diane de Poitiers dans la chapelle sépulcrale du château d'Anet, où elle vécut ses dernières années.
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 ?? ?? statut de Diane de Poitiers installée dans le parc du château d'Anet (Eure-et-Loir). Diane appuyée sur un cerf,
statut de Diane de Poitiers installée dans le parc du château d'Anet (Eure-et-Loir). Diane appuyée sur un cerf,

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