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1. Toutes ces affirmations sont exactes. Napoléon préférait Veillons au succès de l’empire. Plus tard, le chant révolutionnaire ne pouvait convenir à la Restauration. Ensuite, la IIIe République a d’abord jugé le chant national un peu trop belliqueux, avant de l’adopter à nouveau en 1879. Enfin, pendant l’Occupation, elle est restée l’hymne national du régime de Vichy, joué lors des sorties officielles du maréchal Pétain ; mais La Marseillaise était interdite en zone occupée. 2. Aucune de ces propositions n’est exacte. Sur la tombe de Jacques II de Chabannes de La Palice (1470-1525), il est gravé : « Hélas ! s’il n’était pas mort, il ferait encore envie ». Une mauvaise retranscription a transformé cette épitaphe en : « Il serait encore en vie ». Vers repris dans la chanson : « Un quart d’heure avant sa mort / Il était encore en vie. » 3. B. Gabrielle Chanel (1883-1971) l’a chantée sur scène en 1905 et y a gagné son surnom. 4. A et C. 5 . A. Les vers « Mois j’faisais qu’admirer / Tous nos braves p’tits troupiers » sont devenus « Moi j’faisais qu’admirer / Not’ brav’ général Boulanger. » Délire dans la salle. Avec ce texte, la chanson devint un succès immense. 6. A, B et C. Si les paroles sont dues à un Français, la musique est de Pierre Degeyter, un Belge. De 1918 à 1944, c’est l’hymne national russe. Le couplet en question se poursuit : « Paix entre nous / Guerre aux tyrans… » 7. A et B. On aurait pu ajouter : les Cambodgiennes qui « Ont des ongles en or / Si t’avais les mêmes sans tarder / j’les porterais au Mont-De-Piété ». 8. B, C et D. Ce sont des raisons avancées sans que l’on sache laquelle retenir avec certitude. Notons que le « boudin » de la chanson n’est vraisemblablement pas une grosse saucisse noire, mais la toile de tente roulée sur le paquetage du légionnaire. 9. B. « Car j’aime respirer l’air pur de vos montagnes / Je suis la Liberté / La Liberté ». Ce chant a été composé pour tous ceux qui ont dû fuir la France, après le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte. 10. D. C’est au chef du gouvernement de Front Populaire qu’il s’adresse : « Vas-y Léon / Défends ton ministère / Vas-y Léon / Faut qu’Marianne ait raison ». 11. B. De 1892 à 1894, les attentats anarchistes, en particulier de Ravachol, se multiplient : « (…) Notre arme favorite / Car pour inspirer la terreur / Il n’y a rien de meilleur / Que la dynamite ». 12. D. « Debout ! Victor Hugo ! / Debout ! Lannes ! Debout ! Marceau ! / La tour d’Auvergne, et les Carnot /Allez dormir aux Invalides / Et laissez dans vos tombes vides / Zola entre La Mouquette et Nana. » 13. Toutes ces affirmations sont exactes. Marie-Antoinette jouait au clavecin cet air bien avant qu’il devienne révolutionnaire. Benjamin Franklin avait la réputation de toujours répondre : « Ça ira ! Ça ira ! » quand on lui demandait des nouvelles des Amériques. Les paroles de ce chant ont souvent été modifiées. Quant à Pierre Dac, il chantait : « Ah ! ça ira, ça ira, ça ira ! Les collaborateurs à la lanterne… » 14. B. Une forte somme en Francs-Or était promise, ainsi que la démobilisation immédiate pour qui indiquerait le nom de l’auteur de la chanson. Aucune dénonciation ne fut enregistrée. 15. D. Mais, on n’en est pas totalement certain. Toujours est-il que cet hymne ne s’est pas imposé. 16. A. Ce métingue se tient dans le Nord. La chanson cite des hommes politiques de la région, en particulier un certain Basly, « le mineur indomptable », syndicaliste et député. 17. D. Lucien Boyer recevra la légion d’honneur pour avoir participé au soutien du moral des troupes. Clemenceau pensait sans doute décorer l’auteur de la première chanson. 18. B. « Il n’agrandit point ses États / Fut un voisin commode », dit par exemple la chanson.
Pas vraiment le portrait de l’empereur… 19. B. La chanson dit : « Aujourd’hui, que reste-t-il / À ce Dauphin si gentil / De tout son beau royaume ? » En réalité le Petit Roi de Bourges, déshérité par le traité de Troyes de 1420, régnait également sur des villes comme Bourges, Poitiers et Chinon, oubliées dans la comptine. 20. B. Précisément à l’épreuve de musique. 21. A et C. Juges, financiers, nobles y sont décriés. « Tel que veut nier l’esprit de Voltaire / Est pour le sentir trop enchifrené… » 22. A. Il s’agit du début du septième couplet souvent dit « couplet des enfants ». Ajouté en 1792 à ce qui s’appelait encore le Chant de guerre de l’armée du Rhin. 23. B et peut-être A. Villemer raconte que, surpris par la pluie lors d’un voyage en Alsace, il a trouvé refuge dans une école. Les élèves, d’abord apeurés, l’ont fêté lorsqu’ils ont su qu’il était Français. Villemer a peut-être enjolivé la réalité. La nouvelle d’Alphonse Daudet raconte une histoire très semblable. 24. C. Composé en 1933 par des déportés politiques allemands au camp de Börgemoor, il est ensuite passé de camp en camp et traduit en français, vraisemblablement à Buchenwald. La version originale est « Wohin auch das Auge blicket / Moor und Heide nur ringsum / Vogelsang uns nicht erquicket / Eichen stehen kahl und krumm. » 25. A. « Quelle connerie la guerre / Qu’es-tu devenue maintenant / Sous cette pluie de fer / De feu, d’acier, de sang ? »