La Mort de Sardanapale, d'Eugène Delacroix
Présenté en 1827, ce tableau dont le sujet est inspiré par le poète anglais Lord Byron et l’historien grec Diodore de Sicile, est une transcription picturale de la folie destructrice, telle que la conçoit Delacroix. Il fait partie des collections du musée
Une « apothéose de la cruauté » ! C’est ainsi que la critique a salué le tableau d’Eugène Delacroix (17811863) sur la fin de Sardanapale (661631 avant notre ère), roi mythique de Ninive – actuel Irak. Le peintre lui-même, en livrant son oeuvre, a fait les précisions suivantes : « Couché sur un lit superbe, au sommet d’un immense bûcher, Sardanapale donne l’ordre à ses esclaves et aux officiers du palais d’égorger ses femmes, ses pages, jusqu’à ses chevaux et ses chiens favoris ; aucun des objets qui avaient servi à ses plaisirs ne devait lui survivre. » Cruel, en effet…