Un engagement conjugal, public et religieux
Dans La Reine au Moyen Âge (Tallandier), l’historienne Murielle Gaude-Ferragu explique qu’à cette époque, l’étape principale se tenait sur le seuil de l’église, pour ancrer le rituel dans la sphère publique. On demandait à l’assistance si elle connaissait un empêchement à l’union puis on s’assurait de la liberté de consentement des époux. Venait alors le geste essentiel de la jonction des mains droites, signe d’engagement religieux et du pacte conjugal. Les anneaux, bénits, étaient ensuite échangés. Le reste de la cérémonie se passait dans l’église, avant de se terminer dans la chambre nuptiale, avec la nuit de noces. La consommation du mariage était constatée au petit matin.