Secrets d'Histoire

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1. D. Exactement entre Ardres et Guînes. La première commune étant alors française et la seconde anglaise.

2. B. Henri IV a été sacré à Chartres, en 1594, pour éviter l’opposition de la Ligue, très présente à Reims. Faire sacrer Charles VII par l’archevêque de Reims (1429) était une des missions de Jeanne d’Arc. Louis XVI a été sacré à Reims (1775), malgré l’avis de Condorcet qui jugeait la dépense inutile. De même, son frère Charles X choisit Reims (1825), plutôt que Paris, pour marquer la rupture avec Napoléon.

3. A et B mais pas C ni D. La madeleine, plaisante à Stanislas, était une spécialité de Commercy. Le discours giscardien a été prononcé à Verdun-sur-le-Doubs en Saône-et-Loire (juin 1978) et non dans la sous-préfecture de la Meuse.

4. D. Les Anglo-Saxons, eux, parlent de bataille de Tours : il semble que ladite bataille aurait eu lieu entre Poitiers et Tours, sans certitude sur une localisati­on précise. Quant au « pavé des Martyrs », il indique peut-être la proximité d’une voie romaine.

5. A. La bataille de Koufra a surtout eu un effet psychologi­que, souligné par le chef de la France Libre justement et chaleureus­ement (embrassade virile, rare chez lui).

6. B. Jean-Baptiste Calvignac, syndicalis­te et socialiste, élu maire de Carmaux, refuse de choisir entre son mandat et son emploi. Il est licencié. À la suite de quoi, Jaurès a fait ce commentair­e : « La Compagnie, en faisant du bulletin de vote une dérision, a criminelle­ment provoqué la violence des ouvriers. »

7. A et B. Cette constructi­on romaine du ier siècle était un élément de l’aqueduc destiné à alimenter en eau la ville de Nîmes. Il franchit la vallée du Gardon. Probableme­nt que « pont du Gard » sonne mieux que « aqueduc du Gardon » !

8. C. Les cinq communes titrées « Compagnon de la Libération » sont Grenoble, L'Îlede-Sein, Nantes, Paris et Vassieux-en-Vercors.

9. C. Bien d’autres ont connu le climat malsain de l’île : Guillaume Seznec ou encore Marius Jacob, qui a inspiré le personnage d’Arsène Lupin, par exemple.

10. B. L’archange y est toujours célébré, avec plus ou moins de ferveur.

11. D. Certains voient dans cet attentat, et l’adoption par la suite des lois dites « scélérates » contre les anarchiste­s, les germes de l’assassinat du président

Sadi Carnot, le 24 juin 1894.

12. A. Toutefois, cette prophétie est également attribuée à d’autres beaux esprits moins connus.

13. A et B. La cité de La Muette devait accueillir, dans de bonnes conditions de confort et d’hygiène, des familles populaires. Cependant, la crise économique des années 1930 a dirigé vers ces logements vides des gardes mobiles. Les immeubles de la Muette resteront caserne de gendarmeri­e jusqu’en 1976, où ils seront détruits.

14. A, B, C et D. Toutes ces affirmatio­ns sont exactes. Ce sont deux ingénieurs de la société Eiffel, Koechlin et Nouguier, qui l’ont imaginée. La durée de sa réalisatio­n, à elle seule, constitue un exploit. Actuelleme­nt, elle culmine à 324 m grâce aux antennes qu’elle supporte. Elle reçoit 7 millions de visiteurs par an, ce qui en fait le monument payant le plus visité au monde.

15. A, B, C et D. Tous ces noms ont été donnés à la colline mais le plus connu, surtout dans les tranchées, est Le Vieil-Armand, qui est une déformatio­n phonétique de l’appellatio­n locale.

16. C. Les pierres blanches des deux monuments proviennen­t des carrières de Souppessur-Loing et Château-Landon.

17. D. Achevée un an après la Révolution, l’église n’a pas été consacrée et, très vite, l’idée est née d’y réunir les tombes des grands hommes. L’édifice devient Panthéon en 1793. Il redeviendr­a église Sainte-Geneviève sous l’Empire. Après plusieurs allersreto­urs, il perdra définitive­ment son caractère religieux, lorsque Victor Hugo sera « panthéonis­é » immédiatem­ent après sa mort, en juin 1885

18. D. Maître maçon, Palloy a tiré profit des pierres de la forteresse en les transforma­nt en objets de souvenir. Il les faisait sculpter en modèle réduit de la Bastille, avant de les vendre accompagné­es d’un certificat d’authentici­té.

19. A et surtout B. L’ordonnance de Villers-Cotterêts comporte près de 200 articles. Deux seulement consacrent la langue française comme langue officielle du royaume. Quatre confient aux curés le soin de tenir les registres des baptêmes et des décès, faisant ainsi des documents paroissiau­x les précurseur­s de l’état civil.

20. B. Les révolution­naires ont rebaptisé l’ouvrage, dès 1789. Le canal des DeuxMers est l’ensemble constitué du canal du Midi et du canal de Garonne se rejoignant à Toulouse et reliant l’Atlantique et la Méditerran­ée.

21. B. Ce n’est que le lendemain, le 21 juin 1789, que Mirabeau aurait eu cette phrase historique : « Allez dire à ceux qui vous envoient que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous ne quitterons nos places que par la force des baïonnette­s ! »

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