DÉCOMPOSITION DU GESTE
1
Déjà, j’essaye de vite voir la solution, même avant d’avoir le ballon. Après, je regarde une seule fois le ballon pour le situer par rapport à mon corps et puis je place bien mon pied d’appui. Ça, c’est important.
2
Je regarde l’endroit où je veux mettre le ballon, pas le joueur à qui je veux le donner. Parce qu’il faut que je lui donne le ballon dans sa course, justement pour qu’il le prenne en mouvement.
3
Je suis plus précis si je peux prendre deux pas d’élan. Mais il faut aussi réussir à faire ce geste sur un seul pas parce que souvent, l’appel se déclenche vite et il faut envoyer la passe instantanément.
4
Le pied d’appui doit être à hauteur de ballon. Allez, on va dire cinq centimètres en dessous.
7
Il y a plein de façons de frapper, de situations. S’il y a un adversaire devant, je vais essayer de le contourner en la brossant. Si c’est une diagonale ou une passe devant, je vais frapper fort pour passer audessus, tout en dosant pour que mon coéquipier puisse aller au but.
5
Pendant le mouvement, il faut garder l’équilibre en ayant les bras bien sur le côté et ne pas avoir le corps trop en arrière, ou trop en avant. C’est un mouvement compliqué, et c’est comme ça qu’on arrive à doser la puissance.
8
Il ne faut pas envoyer la balle trop haut, sinon elle va être “pleine de
neige”. Ça veut dire qu’elle va faire une trajectoire comme une montagne. Et trop bas, elle va être interceptée.
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Je frappe avec le coude-pied, en étant penché sur le ballon. Puis je pars un peu en arrière quand je frappe pour réussir à faire monter le ballon. Si je veux frapper fort, je stoppe mon mouvement pour faire un effet coup de fouet. Si je veux plus caresser la balle, je vais accompagner le ballon avec le geste. Après la passe, il faut aller en soutien, donc se remettre en mouvement. Parfois, tu continues ta course directement dans l’élan de la passe.