So Foot Club

POURQUOI JE DÉTESTE…

Les bonnets de bain (dans le foot)

- PAR QUENTIN BALLUE. PHOTOS: ICON SPORT

avait d’ailleurs pris soin de remettre à son attaquant un bonnet teinté de bleu et blanc, histoire que les couleurs concordent. Insuffisan­t pour éviter le fashion faux pas et le ridicule, au même titre que la fin de match olympienne, qui gâchera une avance de deux buts.

Vedran Ćorluka, lui, avait poussé le bouchon encore plus loin en portant fièrement un bonnet de water-polo à l’Euro 2016. Il faut reconnaîtr­e que l’accessoire peut porter chance. Demandez donc à

Luis “Chaka” Rodriguez, vainqueur de sa demi-finale de Gold Cup avec le Mexique en 2019. Même la Seleção l’avait adopté, Casemiro et David Neres jouant les hommes-poissons lors d’un match contre le Pérou en septembre 2019.

Ça prête à sourire, évidemment, mais quelle horreur! Pour célébrer un but, comme certains enfilent un masque ou un bonnet de Noël, passe encore. Si cela permettait d’améliorer ses têtes plongeante­s, à la limite. Mais là, est- ce bien sérieux? Si Dario Benedetto voulait rejoindre le Cercle des nageurs de Marseille, il n’avait qu’à le dire. Pas besoin d’infliger ça à nos rétines. Surtout que ce bonnet, souvent vecteur de mauvais souvenirs scolaires, est utilisé en lieu et place du traditionn­el bandage qui, sans être une solution miracle, a le mérite de faire beaucoup moins tache. Demandez à Olivier Giroud, qui avait pris le coude de Rúben Dias derrière la tête au mois d’octobre. La gâchette des Bleus avait perdu de son sex-appeal légendaire, d’accord, mais mieux vaut avoir l’air d’un blessé de guerre que d’un élève de CM2 qui va chercher des anneaux colorés au fond duu grand bain.

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