LE CALVAIRE DE DIJON
À la veille de la dernière journée de Ligue 1, c’est du fumier que les Dijonnais ont découvert à l’entrée de leur centre d’entraînement, déposé là par les supporters pour terminer une saison bien pourrie. Relégué officiellement le 25 avril, Dijon savait depuis un bail que son avenir s’écrirait à l’étage du dessous. Un mois plus tôt, le président Delcourt se montrait d’ailleurs bien fataliste dans L’Équipe: “Ce n’est même pas une histoire de savoir quand. On est en Ligue 2.” Le départ de valeurs sûres au mercato estival (Gomis, Aguerd, Balmont, Mavididi, Tavares) ou le changement de coach ( Jobard remplacé par Linarès en novembre), ne permettront certainement pas d’expliquer le record de défaites consécutives égalé (12), ni la place de relégable pendant 33 journées.
Mais avec 4 victoires et 21 points, les Dijonnais peuvent au moins se satisfaire d’une chose: ils ne feront pas pire que les Lensois en 1988-1989 (4 victoires, 17 points). Et puis, le fumier sert aussi d’engrais et c’est en Ligue 2 que le DFCO devra reverdir.