LE CHAOS MARSEILLAIS
Une triste série de défaites en Ligue des champions (13, un record) ; une vieille vidéo de Jacques-Henri Eyraud qui refait surface dans laquelle il estime dangereux de “voir que 99 % des collaborateurs du club étaient marseillais” ; les menaces d’André Villas-Boas envers un journaliste local ; une célébration de Dimitri Payet dans laquelle il toise son entraîneur ; l’annonce de ce dernier de son départ après avoir taillé le mercato hivernal… Il en faut déjà peu pour mettre la cité marseillaise en feu, mais l’OM était cette fois assis sur un baril de poudre. Ainsi, le 30 janvier, ce sont 300 supporters qui se ruent sur le centre d’entraînement et quelques dizaines arrivent à s’y introduire. Et après une pluie de fumigènes et de pétards traumatisante pour certains salariés et certains joueurs, c’est donc le président Eyraud qui quitte son poste, sous la pression populaire, médiatique et politique. Le formateur Nasser Larguet et le directeur du football Pablo Longoria, propulsés respectivement coach et président, auront su apaiser les esprits, avant que Jorge Sampaoli ne débarque pour sauver les meubles. L’OM termine cinquième et européen, et il revient de loin.