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L’ANGLETERRE BRISE LA MALÉDICTIO­N, L’ITALIE AU COURAGE

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Italie 1-1 Espagne

Buts: Chiesa (60e) / Morata (80e)

NOTE DU MATCH: 4,5/5

C’est en assistant à cet Italie-Espagne qu’on réalise à quel point le football est un sport magnifique.

Pour cette demi-finale de l’Euro, les deux rivaux latins se sont affrontés à visage découvert, donnant lieu à un match d’une intensité hors normes. Dominateur­s dans le jeu et dans la possession du ballon, les Espagnols ont clairement fait déjouer les Italiens. Pour la première fois dans cet Euro, on a vu la Nazionale douter, rater des passes et être prise à son propre jeu: celui d’un pressing étouffant. Mais comme le football est une partie d’échecs, le sélectionn­eur, Roberto Mancini, a revu ses plans à la pause, puisque, malgré la domination, l’Espagne n’avait pas réussi à marquer. Son nouveau plan? Défendre beaucoup plus bas, et repartir en contre. Succès immédiat: à l’heure de jeu, un appel en profondeur d’Immobile profite à Federico Chiesa, qui fusille Unai Simon d’une frappe enveloppée. L’Italie tient son exploit, mais les Espagnols ont du répondant, et Morata, le Juventino, égalise à dix minutes du terme. Comme en 2008, ces deux nations doivent se départager aux tirs au but. Et ce coup- ci, c’est l’Italie qui fait la fête. Morata se fait hypnotiser par Donnarumma, et Jorginho, docteur es penaltys, envoie l’Italie en finale. Le mot de la fin pour Luis Enrique, le sélectionn­eur espagnol: “Bravo aux Italiens, ils méritent d’être en finale. Je serai leur premier supporter.” Le foot > tout le reste.

Angleterre 2-1 Danemark

Buts: Kjær CSC (39e), Kane (104e) / Damsgaard (30e)

NOTE DU MATCH: 2/5

Ça y est, l’Angleterre a enfin réussi. Pour la première fois depuis l’instaurati­on du championna­t d’Europe en 1960, les Anglais sont en finale. Mais que ce fut laborieux face à des Danois qui ont résisté avec leurs moyens, mais qui semblaient clairement à bout de souffle après un parcours éreintant. Pourtant, cette demi-finale avait commencé de manière idéale pour eux, avec ce magnifique coup franc de Damsgaard à la demi-heure de jeu. Une douche froide sur Wembley, pour ce qui est le premier but encaissé par l’Angleterre lors de cet Euro. Mais le doute ne dure que neuf minutes. Le temps pour Harry Kane de trouver Bukayo Saka dans la profondeur, lequel centre est dévié dans ses propres filets par Simon Kjær. La suite du match ne sera malheureus­ement pas à la hauteur. Hormis une parade folle de Schmeichel sur une tête de Maguire, peu d’occasions à se mettre sous la dent. Typiquemen­t le match qui serait allé aux tirs au but si l’arbitre de la rencontre, M. Makkelie, n’avait pas accordé un penalty fort généreux aux Anglais en pleine prolongati­on pour une faute sur Sterling. Harry Kane transforme en deux temps, et l’Angleterre valide son billet pour la finale. Sa finale, même.

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