Les 15 enseignements de l’Euro
Les Espagnols adorent faire durer le plaisir
Trois matchs à élimination directe, trois matchs nuls, trois prolongations. C’est simple: si elle s’était qualifiée pour la finale, l’Espagne aurait disputé l’équivalent de 8 matchs complets, puisqu’elle a joué trois fois 30 minutes de plus, soit 90 minutes. Dans l’histoire de l’Euro, c’est la première fois qu’une nation dispute trois prolongations de suite. À croire que les Espagnols, déjà maîtres dans l’art de la possession et de la passe, prennent un malin plaisir à faire durer les rencontres pour caresser le ballon encore plus longtemps. Coquins.
Pour marquer à l’Euro, mieux vaut ne pas jouer en Ligue 1
Clairement, les joueurs de Ligue 1 n’ont pas eu la cote pendant cet Euro. Du moins, pas dans la surface de réparation. En effet, seuls trois joueurs évoluant dans le championnat de France ont marqué lors de cet Euro: Dolberg (3 buts), Depay (2) et Sarabia (2). On pourrait éventuellement y ajouter Wijnaldum, nouvelle recrue du PSG, mais au même titre, on pourrait aussi enlever Depay qui vient de signer au Barça. À titre comparatif, 37 buts ont été inscrits par des joueurs évoluant en Serie A, 30 par ceux de Premier League et 28 par ceux de Bundesliga.
3 Peut-on s’habituer à la VAR?
Certains répondront par l’affirmative, d’autres demeureront dans la négation. La VAR s’est en tout cas parfois foirée dans les grandes largeurs (Portugal-France, penalty de Raheem Sterling en prolongation contre le Danemark…) tout en coupant le jeu de manière insupportable. Si bien qu’elle a, comme toujours, remis en question sa propre utilité, puisque les arbitres ont, eux, été plutôt bons. Mais bon, on commence doucement à s’y habituer, même si on sait que c’est nul.