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Les 15 enseigneme­nts de l’Euro

- PAR FLORIAN CADU & ERIC MAGGIORI. PHOTOS: ICON SPORT

Les Espagnols adorent faire durer le plaisir

Trois matchs à éliminatio­n directe, trois matchs nuls, trois prolongati­ons. C’est simple: si elle s’était qualifiée pour la finale, l’Espagne aurait disputé l’équivalent de 8 matchs complets, puisqu’elle a joué trois fois 30 minutes de plus, soit 90 minutes. Dans l’histoire de l’Euro, c’est la première fois qu’une nation dispute trois prolongati­ons de suite. À croire que les Espagnols, déjà maîtres dans l’art de la possession et de la passe, prennent un malin plaisir à faire durer les rencontres pour caresser le ballon encore plus longtemps. Coquins.

Pour marquer à l’Euro, mieux vaut ne pas jouer en Ligue 1

Clairement, les joueurs de Ligue 1 n’ont pas eu la cote pendant cet Euro. Du moins, pas dans la surface de réparation. En effet, seuls trois joueurs évoluant dans le championna­t de France ont marqué lors de cet Euro: Dolberg (3 buts), Depay (2) et Sarabia (2). On pourrait éventuelle­ment y ajouter Wijnaldum, nouvelle recrue du PSG, mais au même titre, on pourrait aussi enlever Depay qui vient de signer au Barça. À titre comparatif, 37 buts ont été inscrits par des joueurs évoluant en Serie A, 30 par ceux de Premier League et 28 par ceux de Bundesliga.

3 Peut-on s’habituer à la VAR?

Certains répondront par l’affirmativ­e, d’autres demeureron­t dans la négation. La VAR s’est en tout cas parfois foirée dans les grandes largeurs (Portugal-France, penalty de Raheem Sterling en prolongati­on contre le Danemark…) tout en coupant le jeu de manière insupporta­ble. Si bien qu’elle a, comme toujours, remis en question sa propre utilité, puisque les arbitres ont, eux, été plutôt bons. Mais bon, on commence doucement à s’y habituer, même si on sait que c’est nul.

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