Tableau noir

La Russie est un mystère. Souvent, quand on la dit moyenne, elle surprend et séduit, comme ce fut le cas lors de l’Euro 2008, ou lors de sa coupe du monde il y a trois ans. Comment faut-il alors interpréter la série de six matchs sans victoire de l’automne dernier? Une chose est sûre: la défense n’est pas le fort de la Sbornaya. En témoigne la rouste (5-0) encaissée en Serbie (un adversaire même pas qualifié pour l’Euro) en novembre. La ligne de quatre postée devant les cages de Chounine présente peu de garanties. En revanche, devant, la Russie a les armes pour foutre le boxon. Chargés de l’animation offensive, Mirantchouk, Cherychev et Golovine ont les qualités pour combiner avec la star Artem Dziouba, aussi bon dos au jeu que devant le but. C’est sur le prolifique buteur du Zénith que repose une bonne partie des espoirs russes.