Tableau noir

Une fois, Roberto Martinez s’est risqué au 4-2-3-1, héritage des années Wilmots. C’était lors de son premier match à la tête de la Belgique, le 6 septembre 2016, face à l’Espagne: la Belgique n’a pas cadré un tir et il ne l’a plus jamais refait. De cette débâcle est né le désormais iconique 3-4-2-1 belge, notamment mis en place pour profiter de la richesse au poste de défenseur central (Kompany, Alderweireld, Vertonghen, Vermaelen…). Une abondance d’origine devenue la principale faiblesse du numéro un mondial, à l’orée de l’Euro 2021. Kompany retraité, les autres vieillissants, les Diables devront se concentrer sur leur force offensive et sur leur parfaite maîtrise d’un système où les pistons (Meunier, Castagne, Thorgan Hazard, Carrasco…) comptent. Pour les mettre en orbite, Kevin De Bruyne bénéficie de toute la liberté qu’il souhaite, bien aidé par un Youri Tielemans dont l’année de préparation bonus aura été celle de l’émergence en tant que patron à Leicester. Toutefois, le doute plane toujours quant à l’état de forme (tanké? Bibendum?) du petit prince de nos voisins préférés: Eden Hazard.