Tableau noir
Une bonne équipe de Suède, c’est d’abord une équipe solide. Janne Andersson le sait bien. Avec son 4-4-2 classique et discipliné, les Scandinaves ont atteint les quarts de finale de la coupe du monde en 2018. Trois ans plus tard, et après une qualification acquise sans frissonner (une seule défaite face à l’Espagne), la sélection nordique est toujours aussi difficile à bouger. Au programme, rien de très sexy, mais un bloc-équipe compact qui compte sur un jeu direct, les coups de pied arrêtés et les coups de patte de Forsberg ou du vétéran Sebastian Larsson pour faire mal à l’adversaire. Dans ce système, les deux attaquants ont un rôle de repli essentiel. Pas forcément suffisant pour séduire les spectateurs neutres. Avec l’émergence d’Alexander Isak, la Suède peut compter sur une nouvelle arme dont elle ne disposait pas en Russie: le talent. Adversaire à manipuler avec précaution, donc.