SLOVAQUIE
Effectif
Prénom Nom (âge/nombre de sélections/club)
Gardiens
Dusan Kuciak (36/13/Lechia Gdansk) Martin Dubravka (32/25/Newcastle) Marek Rodak (24/5/Fulham)
Défenseurs
Milan Skriniar (26/39/Inter Milan)
Lubomir Satka (25/11/Lech Poznan)
Tomas Hubocan (35/69/Omonia Nicosie)
Peter Pekarik (34/99/Hertha Berlin)
Jakub Holubek (30/6/Piast Gliwice)
Denis Vavro (25/11/SD Huesca)
Milieux
Juraj Kucka (34/82/Parme)
Ondrej Duda (26/44/FC Cologne)
Patrik Hrosovsky (29/34/KRC Genk)
Matus Bero (25/14/Vitesse Arnhem)
Tomas Suslov (18/2/FC Groningen)
Stanislav Lobotka (26/27/SSC Naples)
Marek Hamsik (33/126/IFK Göteborg)
Vladimir Weiss (31/67/Slovan Bratislava)
Laszlo Benes (23/3/Augsbourg)
Erik Jirka (23/0/CD Mirandés)
Attaquants
Robert Mak (30/65/ Ferencvaros)
Lukas Haraslin (24/13/US Sassuolo)
David Strelec (20/3/Slovan Bratislava)
Michal Duris (32/54/Omonia Nicosie)
Robert Bozenik (21/15/Feyenoord Rotterdam)
Équipe type (4-2-3-1):
Kuciak – Pekarik, Skriniar, Satka, Hubocan – Kucka, Hromada – Koscelnik, Duda, Mak – Schranz
Sélectionneur:
Stefan Tarkovic
Classement Fifa:
36e
Meilleure performance à l’Euro:
victoire en 1976 (Tchécoslovaquie) et huitième de finale en 2016.
Distance parcourue au premier tour:
5141 km, soit quinze allers-retours entre Bratislava et Prague.
Poids total de l’équipe:
1881 kg, soit 37,6 mouflons slovaques.
Taille totale de l’équipe:
45,50 mètres, soit 3,7 fois moins que le plus haut édifice de Bratislava, l’Eurovea Tower.
Âge total:
691 ans, soit 151 429 415 fois la chanson Stach Stach des Bratisla Boys.
Coefficient d’accoutumance au nomadisme: 92%
Qu’ont en commun Paul Newman, Martina Hingis, Jon Bon Jovi ou Andy Warhol? Vous l’aurez deviné, ils ont tous des origines slovaques. Les Slovaques ont un incroyable talent, et l’exportent généralement très facilement. D’ailleurs, seuls trois éléments de l’effectif évoluent actuellement dans le championnat local. Un petit tour à SaintPétersbourg et à Séville ne devrait donc effrayer personne.
Trois raisons de les soutenir
– Parce qu’on n’a jamais oublié notre premier crush, Adriana Karembeu.
– Parce qu’une fois, on a essayé de se faire la crête de Marek Hamsik au Vivelle Dop. – Parce qu’on est slovène et que, de toute manière, tout le monde fait la confusion.
Le variant slovaque: Tomas Hubocan
À Marseille, on aurait pu l’appeler Jean-Édouard ou Steevy, tellement il a parfaitement incarné son rôle de lofteur. Depuis, Tomas, 35 ans, est parti se relancer à Trabzonspor, avant de finir tranquillement sa carrière en se dorant la pilule à Nicosie. Comment le blâmer? En revanche, ça risque d’être un peu limite pour se coltiner Lewandowski. Mais peut-être fait-il le voyage uniquement pour jouer à Warzone en slip et lancer des batailles d’extincteur à l’hôtel? À l’OM, il a appris auprès des plus grands.
“Je ne nous vois pas aller très loin”
Trois questions à ALEXANDER VENCEL, ancien international slovaque et ambassadeur mondial de l’amicale des gardiens en jogging.
Le chiffre 50.
Comme le pourcentage de joueurs de l’effectif comptant au moins un K dans leur nom de famille.
Êtes-vous optimiste pour cet Euro? Pour ne rien vous cacher, la sélection me semble sur une fin de cycle, il y a un petit creux. En France ou en Espagne, il y a tellement de bons joueurs que si trois partent à la retraite, il y aura des talents pour les remplacer. Pour les petits pays, ça pose problème. Chez nous, il a fallu encaisser le déclin de Marek Hamsik, ou le départ de Skrtel. Pour moi, c’est déjà bien de faire partie des 24, mais je ne nous vois pas aller très loin. Bien sûr, je souhaite le contraire, mais il faut être réaliste.
Vous vous êtes mis à dos l’Irlande et l’Irlande du Nord. La prochaine étape, c’est de battre l’Angleterre, l’Écosse et le pays de Galles? (Rires)
Non, malheureusement, je crois que c’est surtout un concours de circonstances.
On a changé de sélectionneur entre les deux confrontations, et j’imagine que le nouveau discours a dû faire du bien. Mais bon, on n’a pas vu de belles performances en ligue des nations. C’était un petit miracle. Nous sommes qualifiés, peu de gens s’y attendaient, mais c’est peut-être l’arbre qui cache la forêt. On va miser sur la combativité, un peu de réussite, mais je pense que c’est assez limité. Nous n’avons pas de joueur du niveau de Marek.
En tant qu’ancien gardien, vous avez plus peur d’Ibrahimovic ou de Lewandowski? Lewandowski. Il faut prendre ces joueurs dans le contexte de leurs équipes. Robert est bien implanté dans l’équipe polonaise, qui travaille pour qu’il puisse marquer. Ibra, il revient en équipe nationale après une longue période de retraite, j’y crois moins, même s’il est un des plus grands joueurs de l’histoire du football. Je ne minimise pas ses qualités de footballeur, mais dans ce contexte précis, j’ai plus peur de Lewandowski que de Zlatan.