PORTUGAL
Effectif
Prénom Nom (âge/nombre de sélections/club)
Gardiens
Anthony Lopes (30/13/OL)
Rui Patricio (33/90/Wolverhampton Wanderers) Rui Silva (27/0/Grenade CF)
Défenseurs
João Cancelo (27/26/Manchester City)
Raphaël Guerreiro (27/45/Borussia Dortmund)
José Fonte (37/45/LOSC)
Pepe (38/113/FC Porto)
Ruben Dias (24/27/Manchester City)
Nuno Mendes (18/3/Sporting Portugal)
Nélson Semedo (27/13/Wolverhampton Wanderers)
Milieux
Danilo Pereira (29/45/PSG)
João Palhinha (25/3/Sporting Portugal)
Ruben Neves (24/20/Wolverhampton Wanderers)
Bruno Fernandes (26/27/Manchester United)
João Moutinho (34/130/Wolverhampton Wanderers)
Renato Sanches (23/24/LOSC)
Sergio Oliveira (28/10/FC Porto)
Bernardo Silva (26/52/Manchester City)
William Carvalho (29/61/Betis Séville)
Attaquants
Cristiano Ronaldo (36/173/Juventus Turin)
Diogo Jota (24/12/Liverpool FC)
Rafa Silva (28/18/Benfica Lisbonne)
João Félix (21/16/Atlético de Madrid)
André Silva (25/38/Eintracht Francfort)
Gonçalo Guedes (24/23/Valence CF)
Pedro Gonçalves (22/0/Sporting Portugal)
Équipe type (4-3-3):
Rui Patricio – Cancelo, Pepe, Dias, Guerreiro – Fernandes, Moutinho, Danilo – Jota, A. Silva, Ronaldo
Sélectionneur:
Fernando Santos
Classement Fifa:
5e
Meilleure performance à l’Euro:
vainqueur en 2016.
Distance parcourue au premier tour:
6235,26 km, soit la distance entre Lisbonne et la ville de Charlotte, aux États-Unis.
Poids total de l’équipe:
1939 kg, soit 48 475 cabillauds de l’Atlantique.
Taille totale de l’équipe:
49,05 m, soit 19,05 m de plus que la tour de Belém de Lisbonne.
Âge total:
705 ans, soit le temps qu’il faudra à la France pour digérer le but d’Eder.
Coefficient d’accoutumance au nomadisme: 27%
Budapest, Munich, puis potentiellement Bucarest et Saint-Pétersbourg en cas de première place d’un groupe relevé dans lequel ils retrouveront la France et l’Allemagne. Il ne manquait plus que Bakou et les Portugais auraient fait le tour des pays les plus éloignés de chez eux. Alors certes, chaque pas vers l’est est un pas de plus fait vers Moscou, où sévit désormais Eder, mais ils étaient quand même plus à l’aise à la maison, au Stade de France, dans le 93.
Le chiffre 6.
Soit le nombre de buts qui séparent la marque de Cristiano Ronaldo avec la Selecção (103) du record absolu d’Ali Daei avec l’Iran (109). Un bon Euro et c’est réglé.
Trois raisons de les soutenir
– Parce que vous avez passé l’été 2016 dans une grotte.
– Parce que vous aimez les belles choses. – Paske Messi il é tro nul, CR7 sé le boss.
Le variant portugais: Rui Patricio
Parce qu’il faut bien trouver une “faiblesse” à cette équipe, le portier, qui met le cap vers les 100 sélections, est sans doute l’élément le moins sexy du onze le plus hype de cet Euro. En gros, il est celui vers qui les regards se tournent pour trouver une des maigres raisons pour lesquelles le Portugal ne serait pas le principal candidat à sa propre succession. On aurait pu pointer du doigt la vieillesse de Pepe, mais on a eu peur de se faire casser la gueule.
Est-ce que toi aussi, tu penses que l’équipe actuelle est meilleure que celle de 2016? Pour vous dire la vérité, quand j’étais en équipe nationale en 2003 et 2004, il y avait une très grosse équipe avec Figo, Rui Costa, Deco, Cristiano Ronaldo. Mais nous n’avons pas gagné. Alors qu’en 2016, on a gagné. Et ce fut le premier trophée du Portugal dans le football de sélections. Donc il est difficile de dire que l’équipe actuelle ou celle de 2004 est meilleure que celle d’il y a cinq ans. Pour moi, les meilleurs sont ceux qui gagnent… Dans la liste de cette année, il y a onze des héros de 2016. Il y a toujours Cristiano Ronaldo, qui est le meilleur joueur portugais de tous les temps, un leader pour l’équipe. Et puis il y a le coach, Fernando Santos, que tout le monde respecte. C’est un très bon entraîneur. Il était le premier Portugais à croire que l’on allait gagner la compétition, il l’a clamé haut et fort. Et ça, ça dit beaucoup de lui. Il croit en son équipe. Et il croit au fait qu’elle peut conserver son titre. Le pays attend au moins une demifinale.
Peut-on s’attendre à voir un Portugal plus offensif qu’en 2016, à l’image de ses matchs de qualifications ou de ligue des nations? Oui, je pense qu’avec les jeunes joueurs qui sont arrivés et qui ont beaucoup de qualités offensives, comme Diogo Jota, Bruno Fernandes, João Félix ou Bernardo Silva, le Portugal va jouer de manière plus ambitieuse. De toute façon, dans le football moderne, quand l’équipe a le ballon, il faut attaquer ensemble. Et quand elle ne l’a pas, il faut défendre ensemble. Je connais très bien Fernando Santos et je sais que c’est ça qu’il veut. On a la qualité pour bien jouer. Mais sans le ballon, je sais que ça va être une équipe compacte.
En tant qu’ancien défenseur central, que penses-tu de la saison de Ruben
Dias, qui vient d’être élu meilleur joueur de Premier League par les journalistes, et de son évolution sous Pep Guardiola?
Il est dans une grosse équipe avec un très bon entraîneur. C’est une bonne année pour Manchester City, et Ruben n’y est pas étranger. Il est fort physiquement, et surtout, il aime bien défendre, ce qui est très important. Quand on regarde l’équipe de City, il y a beaucoup de joueurs qui aiment avoir le ballon: De Bruyne, Foden, Bernardo Silva, Sterling. Donc c’était parfait d’avoir Ruben, qui n’est pas le joueur le plus technique, pour compenser: il aime bien le duel, faire des tacles, et c’est ce genre de profil qui leur manquait. Avec Guardiola, il peut encore grandir dans la sortie de balle.
“Le pays attend au moins une demi-finale”
Trois questions à RICARDO CARVALHO, 89 sélections avec le Portugal et champion d’Europe 2004 avec Porto.