Society (France)

MONTEBOURG L’AVOCAT

de Bousquet au petit Grégory, ses années en robe

- PAR VINCENT BERTHE ET ALEXANDRE PEDRO

Même nommé –et donc logé– à Matignon, Alain Juppé pensait bien garder son piedà-terre germanopra­tin du 26 rue Jacob, dans le VIE arrondisse­ment de Paris. Il faut dire que c’était une affaire: 180 mètres carrés pour 13 000 francs (environ 1 900 euros). Mais dans la matinée du 21 octobre 1995, un camion est stationné en bas du bel immeuble haussmanni­en. Devant les journalist­es, les déménageur­s procèdent au chargement de plusieurs caisses. Le pays n’est pas encore descendu dans la rue avec les grèves de l’hiver, mais le nouveau Premier ministre, “le meilleur d’entre nous”, goûte déjà à l’impopulari­té. Face caméra, un jeune avocat aux lunettes cerclées jubile. Arnaud Montebourg va sur ses 33 ans, il a l’oeil malicieux, le phrasé maniéré et un certain aplomb pour un avocat établi depuis cinq ans à peine. S’il a les faveurs des médias, ce matin-là, c’est parce qu’il défend l’associatio­n des contribuab­les parisiens. “Voulezvous faire tomber le Premier ministre?” lui demande-t-on. “Non, juste le faire déménager”, répond-il. L’histoire a débuté cinq mois plus tôt, quand Le Canard enchaîné a publié un fac-similé d’une interventi­on écrite d’alain Juppé, alors adjoint aux Finances, visant à diminuer le loyer de son fils Laurent, locataire d’un appartemen­t de la ville de Paris. À la lecture de l’hebdomadai­re, le sang de Mathias Emmerich ne fait qu’un tour. “C’était un scandale, il fallait faire quelque chose. Chirac venait d’être élu sur le thème de la fracture sociale.” Magistrat à la Cour des comptes, Emmerich sollicite alors son copain Montebourg, croisé sur les bancs de Sciences Po. L’idée de monter à l’assaut de la citadelle parisienne RPR émoustille ce dernier. “Arnaud m’a dit qu’il lui fallait un client à défendre pour porter l’affaire devant la justice. C’est pour ça qu’on a eu l’idée de l’associatio­n des contribuab­les parisiens et que l’on a déposé les statuts: Arnaud, ma femme, un copain et moi.” La petite bande sait se faire entendre et vite, l’avocat devient l’emmerdeur public numéro un de la Chiraquie, mais aussi, déjà, de sa propre famille politique. “Au PS, on parlait de nous comme d’une bande de petits cons, raconte Emmerich. À l’époque, ce genre de pratiques existait aussi dans des villes gérées par les socialiste­s et le parti ne voulait pas trop que l’on remue la merde.” Inquiet que l’on planque de la drogue dans sa voiture, Montebourg vend sa vieille Peugeot. Se sentant surveillé, il décide finalement de ne plus rouler qu’à vélo, pour pouvoir prendre les rues à contresens si nécessaire. Emmerich n’a pas oublié le climat de l’époque ni ce commentair­e d’une amie: “Elle disait: ‘Vous vous attaquez à des gens qui ont l’armée et la police avec eux!’” Plus de peur que de mal: Montebourg sortira indemne de cette affaire et deux ans plus tard, après une dissolutio­n surprise et tandis que Juppé quitte Matignon, il ferme son cabinet d’avocats et s’installe au palais Bourbon, en tant que député PS de Saône-etloire. Encore une histoire de déménageme­nt. Pour ne pas dire de marchepied.

Vingt ans après, que reste-t-il du Montebourg avocat? Le 8 janvier dernier, sur le plateau de BFM-TV, le candidat à la primaire débattait avec Éric Dupont-moretti de son programme en matière de justice. Presque d’égal à égal, si l’on en croit le roi de l’acquitteme­nt, lequel confie qu’il a “plutôt de l’estime” pour son “ancien confrère, qui pourrait redevenir avocat si la politique ne lui sourit pas”. De fait, s’il ne manque jamais une occasion de mentionner ses origines populaires et provincial­es, Arnaud Montebourg appartient aussi à une petite élite: la fameuse Conférence du stage, vénérable institutio­n créée en 1810. Un concours d’éloquence en trois tours auquel tout jeune avocat ambitieux se doit de se présenter. Sur les 150 candidats qui postulent chaque année, seuls douze –élus par leurs pairs, lauréats de l’année précédente– obtiennent le titre si convoité de “secrétaire de la Conférence”, promesse d’une future grande carrière de pénaliste. En 1992, lorsqu’il s’y présente, Arnaud Montebourg – qui a obtenu son CAPA (certificat d’aptitude à la profession d’avocat) trois ans auparavant– l’a déjà raté deux fois. Il reste aussi sur un échec au concours d’entrée à L’ENA. Alors cette fois, il se prépare sérieuseme­nt, avec un professeur d’éloquence, Stephen Bensimon, philosophe au look de philosophe. Celui-ci se souvient de séances de travail nocturnes avec un Montebourg “qui s’habillait comme un arbre de Noël” et chez qui, “comme chez tous les jeunes avocats, il y avait bien trop de mots, il fallait épurer”. Les mois filent, le candidat s’inflige “une discipline de sport de combat”. Jusqu’à ce jour de 1993 où il devient enfin l’égal des Jacques Vergès, Georges Kiejman et Thierry Lévy. Mieux, il termine premier de tous. Lors de l’ultime joute oratoire de la Conférence du stage, il tombe, dixit Bensimon, sur un sujet lui

À la sortie du tribunal en mars 1992, Montebourg annonce à sa cliente Bretinnaqu­et qu’il renonce à ses honoraires. “Vous ne me devez rien, car vous m’avez offert ma première affaire”

allant “comme un gant”: “Le domaine public appartient-il à tous?” Maître Jean-marc Fedida se souvient, lui aussi, d’un “troisième tour brillantis­sime”, mais nuance la question du classement: “Le premier secrétaire, c’est celui qui va représente­r la conférence vis-à-vis de l’ordre des avocats et du bâtonnier. C’est vraiment la personnali­té la plus consensuel­le au sein de la promo, un choix qui se base sur le profil et non la plaidoirie. Chronologi­quement, c’est sans doute la première élection qu’arnaud ait gagnée…”

Surtout, ne pas rater son entrée

Devenir secrétaire de la conférence, c’est se construire un solide réseau et avoir la garantie de récupérer de belles affaires. Comme ce 8 juin 1993, où Arnaud Montebourg tire le gros lot: il est commis d’office pour la défense de Christian Didier. Quelques heures plus tôt, cet écrivain raté en mal de célébrité a refroidi de cinq balles René Bousquet, ancien chef de la police de Vichy et organisate­ur de la rafle du Vel’ d’hiv. L’avocat fait équipe avec son copain de promo Basile Ader, mais c’est bien lui qui occupe le devant de la scène. “Vous savez comment les journalist­es fonctionne­nt. Ils se tournaient vers Arnaud parce qu’il était déjà un peu connu et plus attrayant”, souffle aujourd’hui Ader. Pendant huit mois, toute la question est de savoir si l’accusé est fou ou non. Quand les psychiatre­s le jugent finalement apte à répondre de ses actes devant une cour d’assises, Montebourg jubile encore: il tient là son grand procès politique. “Christian Didier est conscient d’avoir tué un homme et un symbole d’une France qui refuse de voir son histoire en face”, annonce-t-il, satisfait, devant les murs de la prison de la Santé. Avant la démondiali­sation ou le made in France, le futur trublion du PS a trouvé un combat à mener. “Il y avait un cas à défendre mais surtout une grande cause”, appuie Bensimon. Montebourg déserte son cabinet parisien pour les rues et les bars de Saint-dié, dans les Vosges, sur les traces de Didier. “Il s’était vraiment pris de sympathie pour ce type un peu minable, révèle Frédéric Sawicki, un ancien camarade de Sciences-po. Il voulait en faire un héros malgré lui.” Mais en mai 1995, à l’heure du jugement, Didier n’est plus l’homme qui avait convoqué les journalist­es dans sa chambre d’hôtel pour se vanter de son acte. “Dès sa première prise de parole, Didier affirme qu’il regrette d’avoir tué Bousquet, se souvient l’avocat général du procès, Philippe Bilger. Donc, il ne peut plus être question d’un procès politique comme espéré.” Deuxième coup dur pour Montebourg: sur les bancs de la défense, il doit faire équipe avec Thierry Lévy, chez qui il a débuté, et qui a écarté sans ménagement Ader après la phase d’instructio­n. Le courant passe mal. “On sentait que ces deux-là n’étaient pas ensemble par gaieté de coeur, ils ne se sont presque jamais parlé”, évoque Bilger. Christian Didier écopera d’une peine de dix ans de prison et Thierry Lévy admettra plus tard qu’il n’avait sans doute pas bénéficié de la “meilleure défense possible”. Comme le souligne Basile Ader, “Arnaud aurait préféré rester avec [lui] plutôt qu’être dans l’ombre de son ancien patron”. Le rôle du collaborat­eur docile à qui on glisse des procédures et des PV à éplucher? Très peu pour lui. Comme Jean-marc Ayrault, Vincent Peillon ou Manuel Valls l’apprendron­t plus tard à leurs dépens, Arnaud Montebourg préfère toujours jouer sa propre musique. Thierry Lévy, lui, le savait déjà. Il fut l’un des premiers à apprendre la leçon. Alors que Montebourg n’est encore que son stagiaire, il assiste à un rendez-vous entre Michèle Bretin-naquet et le grand pénaliste. Cette psychothér­apeute est au coeur de l’un des premiers grands scandales politico-financiers de l’ère Mitterrand, une sombre histoire de détourneme­nt de fonds publics: “l’affaire du Carrefour du développem­ent”. Présidente de l’associatio­n du même nom, nommée par le ministère de la Coopératio­n, Michèle Bretin-naquet s’aperçoit, dès le retour de la droite au pouvoir en 1986, que l’on a imité sa signature pour parapher quelques dizaines de millions de francs de fausses factures. Bénéficiai­res principaux de ce tour de bento? Le ministre Christian Nucci en personne, ainsi que son chef de cabinet, Yves Chalier. La lampiste, elle, ne veut pas se laisser faire. Problème: Lévy refuse de transiger, il ne plaide jamais pour les parties civiles. “J’étais abasourdie. Et c’est là que le jeune homme à

“Qu’il soit candidat à la présidence est la chose la moins étonnante du monde. Il ne le formulait pas alors, mais on pouvait se dire qu’il avait pu y penser” Alexandre Varaut, ancien confrère

côté de lui, qui faisait des photocopie­s ou je ne sais quoi, est intervenu: ‘Moi, je veux bien vous défendre.’ Thierry Lévy était furieux.” L’insubordin­ation passe mal, Montebourg l’effronté quitte son premier patron avant le procès en 1992. Les rencontres avec sa cliente se font au bistrot. Le jeune juriste s’y montre très scrupuleux. “Malgré son jeune âge, il paraissait déterminé, solide, se rappelle Michèle Bretin-naquet. On sentait qu’il ne voulait pas rater son entrée sur scène pour son premier grand procès.” Et puis, le sympathisa­nt socialiste qu’il est ne cache pas son dégoût face aux malversati­ons constatées dans son camp et à un si haut niveau de l’état. Faut-il y voir un acte fondateur pour le futur chevalier blanc de la lutte anticorrup­tion? Bretin-naquet préfère s’arrêter sur le nonlieu prononcé en mars 1992. À la sortie du tribunal, son défenseur, tout sourire, renonce alors à ses honoraires. “Vous ne me devez rien, car vous m’avez offert ma première affaire.” Quelques minutes auparavant, son adversaire dans le prétoire, Francis Szpiner, futur avocat de Jacques Chirac, lui avait soufflé: “De toi à moi, si les petits cochons ne te mangent pas, tu devrais percer.” Belle prévision: dix ans plus tard, Montebourg battra Szpiner aux législativ­es en Saône-et-loire, où ce dernier avait été envoyé en mission par Chirac en personne pour moucher celui qui cherchait à le faire traduire devant la Haute Cour.

Avocat politique ou “Recuperato­r”?

Dans la carrière d’avocat d’arnaud Montebourg, d’autres affaires médiatique­s suivront. Pour le meilleur, la défense de Christine Villemin, la mère du petit Grégory, dont il aide à la réhabilita­tion en 1995 –“ma plus belle plaidoirie”, confiera-t-il à des proches. Pour le pire, celle de l’un des accusés de l’attentat islamiste de Marrakech de 1994, dont il n’évitera pas la condamnati­on à mort au Maroc. Arnaud Montebourg va vite, et sent les bons coups. Il sait aussi créer les conditions de son ascension. Le jour de ses 32 ans, tout juste auréolé de son statut de premier secrétaire de la Conférence, il fête l’événement avenue de la Grande-armée. Fortune n’est pas encore faite. Pourtant, en lieu et place des quelques bières, vins plus ou moins douteux et cacahuètes habituels, c’est à un cocktail digne de ce nom avec petits fours et serveurs auquel ses invités se retrouvent conviés. “Mais le summum, c’était le spectacle dans son bureau: un minigradin avait été installé et une troupe jouait une pièce de théâtre. C’était furieuseme­nt chic”, relate l’un des privilégié­s dans le livre de Guy Benhamou, Arnaud Montebourg: L’ambition à tout prix. Un apparat qui va gagner en consistanc­e, dès que Montebourg installe son cabinet rue de Tournon, à quelques mètres du Sénat. Une bonne adresse pour les journalist­es des rubriques justice. D’autant que le maître des lieux sait recevoir. À l’époque chroniqueu­se judiciaire au Parisien, Emmanuelle Maurel décrit “un jeune avocat très brillant dont on sentait qu’il allait faire sa place, avenant, bon chic, bon genre, avec cette façon de parler encore plus accentuée qu’aujourd’hui. Bref, déjà cet air aristo et ce besoin de toujours rectifier ceux qui l’appelaient ‘De Montebourg’.” Avec elle, ils sont quatre ou cinq confrères dont Arnaud Montebourg connaît par coeur le numéro. “Avec lui, on ne se déplaçait jamais pour rien.” L’avocat use de son carnet d’adresses pour médiatiser ses affaires ou dénicher des “coups”. En 1995, le journalist­e Jean-michel Decugis évoque devant Arnaud Montebourg la mystérieus­e affaire des époux Gaul, ces Allemands retrouvés morts de deux coups de carabine à Plouhinec, dans le Finistère. Montebourg demande au spécialist­e des faits divers les contacts pour filer en Allemagne. “Il voulait que je l’accompagne, mais je croyais plutôt au suicide, j’ai décliné. Lui était sûr qu’il y avait un loup dans cette histoire, peutêtre les services de renseignem­ent. Il était fantasque, prêt à se lancer dans des trucs un peu insensés.” Dit autrement: quand l’affaire ne vient pas à Montebourg, c’est Montebourg qui cherche à la provoquer. Le 16 décembre 1991, lorsque Patrick Poivre d’arvor bidonne une interview de Fidel Castro, Arnaud monte lui-même TV Carton Jaune, une associatio­n de téléspecta­teurs en colère, dont il est, évidemment, l’avocat. “Il s’agissait d’une associatio­n à visée uniquement politique et dans le but d’emmerder TF1”, estime Alexandre Varaut, un autre ancien de la Conférence. En asticotant la chaîne la plus regardée en Europe, marquée à droite, Montebourg réinvente à sa façon le rôle “de l’avocat politique typique du xixe siècle, note Frédéric Sawicki, quand le prétoire était aussi le lieu privilégié de la contestati­on du pouvoir.” Pierre-françois Divier voit les choses avec beaucoup moins de romantisme. Dénonciate­ur obstiné des petits et grands arrangemen­ts de la chiraquie, l’avocat s’est toujours plaint de “la concurrenc­e parasitair­e” de ce confrère trop pressé qu’il a vite surnommé “Recuperato­r”. Maître Fedida, l’ami de Montebourg, opine, tout en défendant la démarche: “Aujourd’hui, ce type d’associatio­ns fondé par des magistrats, telles Anticor avec Éric Halphen ou d’autres avec Eva Joly, paraît très banal… Mais à l’époque, c’était nouveau. Nous l’avons initié avec Arnaud. C’était une manière pour nous d’obtenir une pression médiatique.”

“Ah oui, je sais, je m’agace moi-même!”

Assez vite pourtant, Montebourg semble se lasser. “Indéniable­ment, le quotidien d’avocat était fade pour lui”, concède Fedida. Montebourg a-t-il toujours eu en tête que la robe n’était pour lui qu’une étape vers sa passion de toujours, la politique? Ou l’appétit est-il venu en mangeant? “Qu’il soit aujourd’hui candidat à la présidence est la chose la moins étonnante du monde. Il ne le formulait pas alors, mais on pouvait se dire qu’il avait pu y penser”, estime son ancien camarade Alexandre Varaut. Sans être un militant de section du PS, l’avocat bénéficie très tôt des appuis du très influent Roland Dumas. L’avocat et ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand lui ouvre son épais carnet d’adresses. Montebourg est ainsi, dès 1993, l’avocat de Globe, le magazine de la Mitterrand­ie chic dirigé par Georgemarc Benamou. “Nos ennuis avec l’extrême droite s’accumulaie­nt. Lors d’un déjeuner à l’élysée, un samedi, avec le président, Dumas m’a conseillé ce jeune homme talentueux”, se souvient ce dernier. Quand le patron de presse le rencontre, l’avocat déborde d’admiration pour l’amateur de bottines en peau de crocodile. “Montebourg m’a dit: ‘C’est simple: vous, c’est Mitterrand ; moi, c’est Dumas.’ Ce qui ne manque pas de sel quand on connaît la suite.” En 1998, le député de Saône-et-loire réclamera en effet avec fracas la démission du Conseil constituti­onnel de son ancien modèle empêtré dans l’affaire Elf, au travers notamment d’une tribune publiée dans Le Monde et intitulée: “Partez, si vous êtes toujours socialiste”. Ce qui pose une autre question, que ses passages au NPS puis au gouverneme­nt renforcent: Arnaud Montebourg, dont personne ne nie qu’il connaît ses dossiers, sait-il faire autre chose que jouer perso dès qu’il en a l’occasion? Plus de 20 ans après avoir été sauvée par son jeune avocat intrépide, Michèle Bretinnaqu­et affirme qu’elle lui en est toujours reconnaiss­ante. “Je l’ai recroisé en 2011, je lui ai demandé s’il avait conscience d’être agaçant à la télé. Il m’a répondu: ‘Ah oui, je sais, je m’agace moi-même!’” À l’approche de la primaire, celle qui s’était promis de ne plus jamais se mêler de politique tente de convaincre son entourage qu’“arnaud est beaucoup plus lui-même qu’il en a l’air”, qu’il faut voter pour lui. Pour l’instant, “ça ne marche pas trop”, concède-t-elle. Une autre manière de dire que l’homme politique Arnaud Montebourg aurait plus que jamais besoin d’un bon avocat.

“L’affaire du tueur de Bousquet? Il s’était vraiment pris de sympathie pour ce type un peu minable. Il voulait en faire un héros malgré lui” Frédéric Sawicki, ancien camarade

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Ici, lors de la Fête de la rose à Frangy-en-bresse en 1999. Arnaud Montebourg apprend les bases du métier auprès d’élisabeth Guigou.
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