LE VOTE UTILE?
“Le pays compte sur moi.” Ce n’est pas totalement faux, mais bon après, en toute honnêteté, le pays, il a d’autres soucis aussi. Rien que le niveau des joueurs(ses) français(es) à un mois et demi de Roland-garros…
“Non mais en plus, il(elle) est peut-être sympa dans la vraie vie…” Franchement, sur ce qu’on en sait, pas tant que ça, non, mais les autres ne sont pas forcément mieux. Et puis, est-ce que ce qu’on attend d’un(e) président(e), c’est qu’il(elle) soit sympa? Ponctuel(le) à la limite –pour tout ce qui est diplomatie surtout–, mais sympa…
“J’ai déjà voté Taubira en 2002, ça suffit comme ça.” C’est vrai, et en même temps, qui vous demande de voter pour Taubira cette fois-ci? Vous voyez, avec votre manie de voir le verre à moitié inutile!
“Faudra qu’il(elle) s’en rappelle quand il(elle) sera président(e).”
Et il(elle) fera de son mieux! Après, c’est vrai que président(e), c’est un gros, gros boulot, avec plein de réunions et tout ça, plein de chiffres et d’infos à garder en tête. À la fin de la journée, on a la tête comme un compteur à gaz…
“Et oui, dans la vie, on ne fait pas toujours ce qu’on veut.” Alors techniquement, si, mais ça nous emmènerait trop loin ; là, vous n’avez probablement pas le temps et en plus, la rediff’ de Friends va commencer.
“Allez, petite photo pour Insta. Les réseaux sociaux ça sert aussi à susciter le débat, la discussion, c’est la nouvelle agora en quelque sorte.” [Traduction indisponible].
“Quand faut y aller, faut y aller.” Oui, c’est logique, car il s’agit exactement de la même suite de mots. Notez que ça marche aussi avec “Quand on s’en fout, on s’en fout” ou “Quand on a prévu autre chose, on a prévu autre chose”. Et ça, vous voyez, c’est vraiment le trésor de la langue française.