MAILLE – VINAIGRE DE VIN, GRANDE CUVÉE
Dose de kiff: ★✩✩✩✩ Gluten: ✩✩✩✩✩ Crac à l’ouverture: ★★★★
Paris, 1805. Teint pivoine, écharpe bouffante et cheveux plaqués vers l’avant pour contrer une alopécie menaçante, Grimod de La Reynière est penché sur son bureau, qu’encombrent papiers et encriers, ainsi qu’une fiole de vinaigre. Comme nous ce matin (9h04), le père fondateur de la critique gastronomique s’apprête à goûter la pépite du maître vinaigrier parisien Maille et à délivrer au monde ses émotions gustatives. Première gorgée: les papilles tressaillent. L’acidité s’empare sans sommation des muqueuses. Déferle dans l’oesophage façon Wagner (le groupe). Oh le peps de zinzin! À son bureau, le François-régis Gaudry du directoire pète un boulon. “L’un des vinaigres de M. Maille rend aux femmes quelque chose qu’elles ne pouvaient jusque-là perdre qu’une seule fois”, choisit-il d’écrire, selon maille.com. Aucune idée de ce que cela peut bien vouloir dire. En tout cas, bon vinaigre.
Avec quelle huile?
Valéry Giscard d’estaing. Note: 16/20