LE RAISIN DE SEPTEMBRE
Décadence: ★★★★✩ Bien-êtrisme: ★★★★✩ Place dans l’histoire de l’art: ★★★★✩
Ce n’est pas le côté raisin qui nous crispe dans ce test “raisin de septembre”. Le petit grain à pulpe ferme est bon et pourvu d’un belle régularité, quelle que soit sa mise en place: qu’on le pose sur une table de petit déjeuner, dans un habitacle lors d’un long trajet ou au beau milieu d’une orgie sexuelle sadomasochiste, le bougre délivrera des performances gustatives similaires et remarquables. Rien à dire non plus côté bien-être: responsable du fameux French paradox (notre pays se gave de gras saturés sans en subir les conséquences cardiovasculaires grâce à sa consommation titanesque de pinard), il suinte par tous les pores de ce génial polyphénol dont on fait les centenaires ; et on ne s’étendra pas sur sa superbe activité antioxydante qui vaudrait bien à elle seule 20 000 signes dans Ça m’intéresse. Non, rien à reprocher au raisin. Au mois de septembre, en revanche…