Speedster

QUATRE ANS APRÈS

- Texte Étienne Brard Photos Alexis Goure, Benoît Filin, Geoffray Chantelot, Josué Chevrel et Peter Auto

Jamais Le Mans Classic n’aura été autant attendu que cette année. Réalisez-vous que la dernière édition que nous avons vécue date de 2018 ? L’impatience était palpable, les chiffres parlent d’eux-mêmes, le public est venu en nombre, l’affluence a explosé les records. Au-delà de la pure compétitio­n qui remet en piste les machines de notre enfance à rejouer les batailles d’antan, Le Mans Classic est une grande fête de l’automobile ancienne, au milieu de laquelle Porsche a un statut privilégié.

On s’était quittés le 8 juillet 2018, après trois jours intenses hors du temps sur le grand circuit des 24 Heures, en se donnant rendez-vous « dans deux ans ». Les deux années les plus longues de l’histoire ! Personne ne se doutait alors du mauvais coup qu’allait nous jouer le pangolin. Le petit monde de l’automobile classic piaffait d’impatience dans son box. Alors si, depuis la première, chaque nouvelle édition pousse un peu plus loin les curseurs, cet opus 2022 a pulvérisé toutes les statistiqu­es : plus de 200 000 spectateur­s alors que le précédent avait enregistré une affluence déjà record de 135 000. C’est dire si cette dixième édition était attendue. Rien n’a changé sur la forme, Le Mans Classic, ce sont trois jours durant lesquels tous vos sens plongent dans un univers parallèle. Il n’est pas seulement question de voir rouler des voitures iconiques, elles sont aussi à portée de main dans les paddocks, vous en humez les effluves d’huiles chaudes et de combustion interne, vous vous étourdisse­z au rythme des échappemen­ts que font tonner les mécanos pour mettre en températur­e les moteurs les plus assourdiss­ants. Où que vous soyez, pour peu qu’une série martèle la piste, vous résonnez tout entier à la même fréquence que les mécaniques à plein régime. À ce

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