GP d’Australie
CIRCUIT DE L’ALBERT PARK, MELBOURNE 22 - 24 MARS 2024 JEUDI 21 MARS 01 Susie Wolff riposte 01 A boulets rouges sur la FIA
Susie Wolff n’a pas supporté que la FIA, par la voix de son président Mohammed Ben
Sulayem, l’accuse d’un possible délit d’initié en échangeant des informations confidentielles avec son mari Toto Wolff, le patron de l’écurie Mercedes, en rapport avec son rôle de directrice de la F1 Academy. Alors qu’une enquête avait été tuée dans l’oeuf et que l’affaire avait été classée par la FIA, Susie Wolff ne voit pas les choses sous cet angle.
Elle a donc décidé de déposer plainte, en France, contre la FIA.
« Il n’y a toujours pas eu de transparence ou de responsabilité en ce qui concerne le comportement de la FIA et de son personnel dans cette affaire. J’estime qu’il est important de se lever, de dénoncer les comportements inappropriés et de veiller à ce que les personnes soient tenues de rendre des comptes. Si certains pensent que le silence les exonère de toute responsabilité, ce n’est pas le cas », a déclaré une Susie Wolff revancharde et déterminée.
Enquête sur la FIA Le Président blanchi
Cette fois, c’est le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, qu’une enquête indépendante lave d’une accusation d’ingérence au sujet de deux affaires. La première concernait une possible intervention de Ben Sulayem pour faire annuler une pénalité, à laquelle avait effectivement échappé Fernando Alonso lors du Grand Prix d’Arabie saoudite en 2023. La seconde, plus grave, concernait des soupçons de pression pour empêcher la tenue du Grand Prix de Las Vegas (dont la F1 est propriétaire et organisatrice), au prétexte que le circuit dans la ville du jeu n’était pas prêt à être homologué dans les délais exigés par le règlement sportif de la FIA. Mohamed
Ben Sulayem reconnaît que des éléments juridiques existaient pour empêcher l’homologation du circuit de Las Vegas. « Le président de la FIA est celui qui signe l’homologation pour (une) nouvelle piste, rappelle-t-il. J’aurais pu dire non, car (le circuit) n’était pas prêt à temps pour l’inspection. Mais dès que mon équipe a dit que c’était sûr… Je l’ai fait. Si j’avais dit non, cela aurait été désastreux pour la F1. Mais cela aurait été légal. »
VENDREDI 22 MARS Règlement technique 2026 C’est pour fin juin
L’année 2026 s’annonce comme une véritable révolution dans tous les domaines techniques pour la F1 et les ingénieurs sont impatients de connaître les détails du nouveau règlement. Pour ce qui est de l’unité de puissance, les grandes lignes sont connues depuis plusieurs mois, ce qui a incité les constructeurs Mercedes, Renault, Honda, Ferrari, Red Bull/Ford et Audi à confirmer leur accord et leur présence en F1. Mais concernant suspensions, liaisons au sol, dimension des pneus (qui devraient toujours être des 18 pouces), poids, encombrement, châssis et surtout aérodynamique, rien n’est définitif ni même connu. Mike Krack, le directeur de l’écurie Aston Martin, a révélé à Melbourne que plusieurs articles du règlement aérodynamique sont toujours en cours d’évaluation, alors que le temps presse. Mais selon lui, la réglementation complète devrait être disponible d’ici à la fin juin.
Albon dans le mur Sargeant dans le dur
Alex Albon s’est laissé piéger par le circuit de Melbourne. Le pilote Williams a perdu le contrôle de sa monoplace dans l’un des virages les plus rapides de l’Albert Park. Verdict : coque touchée et irréparable. Et comme l’écurie anglaise n’a pas de châssis de secours, son week-end doit s’arrêter là. En fin de journée, après avoir évalué les dégâts, le patron de l’équipe anglaise,
James Vowles, décide toutefois de sacrifier son deuxième pilote, Logan Sargeant, et de faire courir Albon. Vowles assume : « C’est l’une des plus difficiles décisions de ma carrière. Mais après avoir passé au crible tous les paramètres depuis le début de la saison, je me suis posé la question : lequel de nos deux pilotes est susceptible de marquer un point ? Et la réponse est : Alex. »
SAMEDI 23 MARS 02 Vettel avec Porsche Revenir en F1 : il y pense
Sebastian Vettel, retraité de la F1, n’a pas fermé la porte à un retour dans la discipline, à condition qu’on lui propose une bonne voiture pour courir à Suzuka, son circuit préféré. Cette éventualité est bien sûr plus qu’improbable (lire aussi page 144). En revanche, Porsche semble être sur le point de convaincre le quadruple champion du monde de renouer avec la compétition de haut niveau. Le département Sport de Stuttgart confirme que Vettel a procédé à une prise en main de l’Hypercar Porsche 963 LMDh sur la piste du centre de recherche de Weissach, en Allemagne.
‘‘C’est l’une des plus difficiles décisions de ma carrière. Je me suis posé la question : lequel de nos deux pilotes est susceptible de marquer un point ? Et la réponse est : Alex.’’ James Vowles, directeur de Williams, qui a choisi Alex Albon pour piloter l’unique voiture restante.