UN MOIS EN PISTE...

Cette fois, on sait. Sauf à voir une des équipes à la poursuite de Red Bull réussir un redressement comme y est parvenu McLaren en 2023, faire tomber l’équipe autrichienne est une gageure. 1. Red Bull

Pierre Waché, l’un des artisans de la supériorité technique des dernières Red Bull avait prévenu. La RB20 n’est qu’au début de son développement. Un important package de nouveautés a ainsi été apporté au Japon. Avec succès.

3. McLaren

Après le spectaculaire bond en avant de 2023, l’équipe de Woking grignote désormais son retard sur Red Bull à coups de centièmes de seconde. Ainsi, Norris et Piastri sont de plus en plus dangereux en qualification, en compagnie de Ferrari.

5. Aston Martin

Qui n’avance pas, recule.

Et en F1, ça se voit. L’Aston Martin a perdu de sa superbe. Malgré les nouvelles pièces apportées à Suzuka, le rythme en course reste en deçà des espérances. Et ça commence à agacer Alonso, pourtant toujours aussi rapide.

7. Haas

Ayao Komatsu, le nouveau directeur de Haas se félicite que le développement de la VF-24 porte ses fruits.

La monoplace américaine est bien plus constante en course et doit permettre d’atteindre l’objectif 2024 : la 8e place au championnat.

9. Sauber Stake

Malgré une décoration très voyante, l’équipe suisse est quasiment transparente en ce début de saison. La faute à des arrêts au stand à rallonge. Un problème est en passe d’être résolu pour enfin profiter d’un rythme de course en léger progrès.

2. Ferrari

La SF-24 permet à ses pilotes de performer en course. Ce n’est plus seulement une bête de qualification, mais une monoplace enfin respectueuse de ses pneus sur les longs relais. Reste à gagner 2 ou 3 dixièmes en performance globale.

4. Mercedes

L’année dernière, après 4 courses, Mercedes comptait le double de points. Il paraît qu’au simulateur, la W15 est une voiture super-compétitive. Le drame, c’est qu’elle est à la traîne dans la vraie vie.

Ses concepteurs tentent de comprendre pourquoi.

6. Racing Bulls

Les grands prix passent et l’équipe de Faenza progresse modestement dans la hiérarchie, prouvant que sa monoplace est loin d’être la réplique repeinte de la Red Bull de 2023. Grappiller un point ou deux relève déjà de l’exploit.

8. Williams

Les multiples accidents coûtent cher, à tout point de vue, à l’équipe de Grove. Pendant que l’usine reconstruit des pièces et répare des châssis, le développement stagne. Au soir du Japon, Williams n’avait toujours pas marqué le moindre point.

10. Alpine

A ce rythme-là, la lanterne rouge est promise à l’équipe française. Ce qui relève de la catastrophe industrielle pour une écurie soutenue par un grand constructeur. Comme le moteur est figé, les (maigres) espoirs reposent sur le développement du châssis.

des candidats à un baquet qui d’ailleurs n’est pas vacant.

Quant au cas Ricciardo, Helmut Marko reste dubitatif : « Il faudrait avoir un autre pilote en comparaison. La question est :

Yuki est-il devenu un pilote de haut niveau ou Daniel est-il vraiment devenu si faible ? Après trois courses sur trois circuits complètement différents, il n’y a pas encore de réponse objective. »

Mercedes recrute Resta rejoint Allison

Mercedes officialise le recrutement d’un ancien ingénieur de chez Ferrari, Simone Resta. Il occupera le poste de directeur du développement stratégique. Simone Resta et James Allison, de chez Mercedes, avaient travaillé ensemble chez Ferrari entre 2013 et 2016. Ces dernières années, Resta avait été « prêté » à Haas par Ferrari.

MERCREDI 27 MARS Honda prépare 2026 Installation en Angleterre

Honda domine la Formule 1 avec Red Bull depuis plus de trois ans, mais presque de manière anonyme. Bientôt, la situation sera beaucoup plus claire puisqu’en 2026, Honda redeviendra un constructeurmotoriste officiel. L’unité de puissance japonaise ne propulsera alors plus les monoplaces autrichiennes, mais les Aston

Martin. Basé au Japon, à Sakura, le centre de développement des moteurs Honda va être en partie délocalisé en GrandeBretagne. C’est un signe fort de la part de Honda, qui a longtemps rechigné à voir ses ingénieurs quitter l’archipel. Toutefois, la base britannique sera surtout dédiée à la révision et à la préparation des unités de puissance, afin de faciliter la logistique entre les grands prix.