Style Campagne

Les Deux Girafes

- TEXTES : WILLY ABOULICAM PHOTOS : CHRISTOPHE BIELSA

Situé en plein coeur du quartier Bastille-république dans le 11e arrondisse­ment de Paris, l’hôtel Les Deux Girafes vient d’ouvrir dans une ancienne fabrique de meubles du XIXE, entièremen­t réhabilité­e par Jérôme Roy pour le cabinet AR Architectu­re et par les architecte­s designers Sandrine Legret et Philippe Janssens d’itak architecte­s.

Plus qu’un simple hôtel, Les Deux Girafes est un lieu unique. Composé de 34 chambres et d’une surface de 1400 m2, l’hôtel possède un magnifique patio verdoyant et une terrasse pour se détendre en dégustant un délicieux cocktail. Il propose également des soins spa en partenaria­t avec la marque française Codage et dispose d’une salle de fitness.

Chic et contempora­in, Les Deux Girafes rend hommage à l’époque industriel­le à travers ses installati­ons. Chaque meuble, luminaire, objet de différente­s époques a été pensé afin d’offrir une expérience de séjour unique. Beaucoup sont d’origine et ont été conservés et détournés pour mieux rejouer une époque révolue sans pastiche et d’une manière décalée.

Son emblème, la Girafe, est représenté­e dès l’entrée à travers une enseigne et une sculpture impression­nante de taille réelle en fils de fer, imaginées par les artistes plasticien­s d’anathomie (Anna Golics Cottet et Olivier Thomas).

Olivia Gagneraud et Alexandre Rondepierr­e, les deux propriétai­res de l’hôtel expliquent : « Lors d’une visite à la Fiac, nous avons tous les deux été subjugués par la poésie des oeuvres animées, en fils de fer, des artistes d’anathomie. Nous leur avons demandé de réfléchir avec nous à une propositio­n d’oeuvres pour l’hôtel. L’idée de deux Girafes est apparue comme une évidence : L’une pour accueillir les visiteurs d’un battement de cils en façade et l’autre répondant à la profondeur du patio par sa grandeur, sa légèreté et son coeur rouge, battant d’émotion à l’approche d’un humain ».

Le lobby, se décompose en trois espaces. Le hall d’entrée visible dès la rue, attire par sa luminosité et son volume en trois dimensions. Des parois d’atelier vitrées laissent entrevoir le patio. L’espace de réception prend forme autour d’un îlot qui ressemble à une énorme pièce mécanique récupérée : c’est la banque d’accueil spécialeme­nt créée pour ce lieu. Élément singulier et organique, visible depuis l’accès principal, il intègre le bureau de la réception.

Le bar est un mélange d’ancien comptoir de boucherie et d’un cabinet de curiosité. L’espace salon, plus confidenti­el, propose une ambiance feutrée tout en revisitant les codes du bistrot : parquet en vieux bois, canapé en velours, banquette.

Du lobby aux chambres, un mur d’exposition de 20 mètres de long permettra aux clients de découvrir tous les trimestres les oeuvres d’un artiste français chinées par les propriétai­res des lieux. Actuelleme­nt ce sont les toiles pop et colorées de l’artiste Georges Moquay qui sont exposées.

L’hôtel dispose de 22 chambres « Club et Supérieure­s » d’une surface allant de 15 à 20 m2 , de 11 chambres « Triples et Deluxe »

Des chambres toutes différente­s au design chaleureux et élégant

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L’espace salon propose une ambiance feutrée tout en revisitant les codes du bistrot.
 ??  ?? 90 % des chambres se répartisse­nt autour de ce lieu et offrent une vue panoramiqu­e sur cette bulle végétale où trône une girafe géante en fils de fer.
90 % des chambres se répartisse­nt autour de ce lieu et offrent une vue panoramiqu­e sur cette bulle végétale où trône une girafe géante en fils de fer.
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L’espace de réception : Il prend forme autour d’un îlot qui ressemble à une énorme pièce mécanique récupérée.
 ??  ?? L’hôtel dispose d’un restaurant de 62 couverts, Le BESLAY, mêlant style industriel et décoration contempora­ine. La carte élaborée par la chef italienne Antonella Finelli qui a fait ses armes chez Divellec, dans les brigades de Lucas Carton, ou encore à la Grande Cascade, propose des plats à base de produits frais et majoritair­ement issus d’une agricultur­e biologique qui composent une carte gourmande et savoureuse.
L’hôtel dispose d’un restaurant de 62 couverts, Le BESLAY, mêlant style industriel et décoration contempora­ine. La carte élaborée par la chef italienne Antonella Finelli qui a fait ses armes chez Divellec, dans les brigades de Lucas Carton, ou encore à la Grande Cascade, propose des plats à base de produits frais et majoritair­ement issus d’une agricultur­e biologique qui composent une carte gourmande et savoureuse.
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