EN ÉTAT DE GRACE
On la croyait perdue entre les archives du Palace et les soirées Canal + des ’s. Erreur. Cet été, Grace Jones a arpenté les festivals, histoire de préparer sa rentrée et d’annoncer la sortie de ses mémoires*. Plus en forme que jamais, elle y défonce, un
LAGRANDEBOUCHE Avant qu’amy Schumer, nouvelle comique préférée des US, n’utilise le mot pussy (chatte) à outrance pour qu’il ne soit plus bipé à la télé, Grace avait déjà entamé le boulot avec son monologue, ambiance Gilles de la Tourette, face à uneddie Murphy médusé dans Boomerang (1992): «No man can turn down this pussy!»
LE PIMPAGE DE RACINES Du Paradise Garage (1985) au dernier festival N°6 (2015), l’icône jamaïcaine opte pour un look tribal moderne, tendance afro-futuriste, qu’on a vu,comme par hasard, chez Janelle Monáe et FKA twigs. #visionnaire
LECONCEPTDUMAC Avant que Kim K. ne soit réifiée par son mari Kanye West (choix des looks, projet de statue à son effigie), Grace était l’obsession de l’artiste Jean-paul Goude, qui n’a pas manqué de la faire tourner dans le milieu. Avec plus de classe.
LE REFUS DE VIEILLIR À 67 ans, la grand-mère a entamé, seins à l’air et corset moulant, une choré de hula-hoop au festival Afropunk, réussissant à nous faire kiffer là où Madonna nous aurait mis mal à l’aise. D’ailleurs, la Ciccone lui volerait bien son statut de première icône gay. Raté, c’est encore elle la preum’s.
«Je crois que j’aime ma femme» (en français), soit l’un des mots de passe utilisés par les internautes adultères du site de rencontres extraconjugales Ashley Madison. On retrouve aussi
«ishouldnotbedoingthis» (je ne devrais pas faire ça), «thisiswrong»
(c’est pas bien) ou encore «whatthehellamidoing» (bordel, qu’est-ce que je suis en train de faire).