Le Grand Bazar
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En cinq ans (à en croire notre baromètre de la pop culture), la Corée du Sud (celle vachement plus fréquentable que son evil twin du Nord) a bousculé sur la scène asiatique son voisin japonais, jusque-là pays-totem du lifestyle (la mode, la bouffe, etc.). Un croche-patte faisable grâce à sa scène musicale, la K-pop, calquée sur la J-pop nippone, un business musical fait de girls et boys bands aseptisés pour ados en poussée de croissance et d’hormones. Mais ce n’est pas le seul domaine que truste la Corée dernièrement. En mode, le pays impose le style Korean Student (pour « étudiant coréen ») avec le label Loveandpop (de la robe mi-mollets, du duffle-coat, etc.), le streetwear avec la marque Rola Rola ou encore la tenue traditionnelle avec Sundae School, qui pimpe les durumagi, des vestes auxquelles la marque ajoute une « poche à spliff » (oui, on parle de marijuana là). À Londres, on a même vu défiler dernièrement les marques coréennes Blindness et Pushbutton lors de la Fashion Week. Mais là où le pays du matin calme truste le haut du panier, c’est sur la scène gastronomique. Le bimbimbap et autres barbecues coréens ne cessent de faire monter la température à Paris : les nouveaux hotspots de cette année s’appellent Mandoobar, Dochilak, Oma ou encore Seoul Mama. Un guide Michelin Séoul a même vu le jour l’année dernière, répertoriant pas moins de 175 restaurants. Et tandis que le 15 novembre dernier, le pop-up store Maison de Corée fermait ses portes à Paris (concentrant, en un même lieu, un resto piloté par la star de la K-pop Jung Joon-young, un karaoké et un bar à cocktails), la capitale est sur le point d’inaugurer en décembre son Centre culturel coréen. Vous aurez donc de bonnes raisons de parler de la Corée sans évoquer Kim (pas Kardashian mais Jong-un).