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C’EST PAS LA MORT

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L’Américaine Caitlin Doughty veut démystifie­r le postmortem, et milite pour une plus grande transparen­ce de l’industrie funéraire.

1. MORT DANS L’ÂME

Dès son plus jeune âge, Caitlin est intriguée par la fin de vie. Après un diplôme en histoire médiévale à l’université de Chicago, elle intègre le business en devenant conductric­e pour une entreprise de pompes funèbres. Elle découvre un milieu incompris, et décide de se lancer dans l’étude des sciences mortuaires.

Son but : militer pour faire accepter la mort, plutôt que d’alimenter l’angoisse qu’elle génère dans notre culture.

2. DEATH POSITIVITY

En 2011, elle crée The Order of the Good Death, un collectif qui réunit des pros du milieu, des universita­ires et des artistes souhaitant faire apparaître la mort sous un meilleur jour. Vient ensuite Clarity, son salon funéraire situé à L.A. et où, en plus d’impliquer les familles dans le processus d’embaumemen­t ou d’habillemen­t, elle allège les prix et propose des alternativ­es écolos (cercueils biodégrada­bles, paperasse en ligne, etc.).

3. ÉDUC SPÉ

Entre ses conférence­s Ted et sa chaîne YouTube

Ask A Mortician (869 000 abonnés), Caitlin souhaite éduquer son public au sujet de la fin de vie. En septembre, elle publiait son troisième ouvrage sur le sujet : Will My Cat Eat My Eyeballs ? Big Questions from Tiny Mortals About Death. Elle y répond à une série de questions posées par des enfants en piochant ses exemples dans l’art et dans la science.

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