La nouvelle expertise cosmétique n’est plus dispensée (et tarifée) dans la confidentialité d’un cabinet. Voici quatre ambassadeur.rice.s de l’ère vox populi.
Plus accessibles qu’un.e dermato A-list, plus affuté.e.s qu’un.e facialist de célébrités, les skinfluencer.euse.s sont les nouvelles voix qui pèsent dans le domaine du soin de la peau. As de la formulation hyper-legit ou spécialistes autoproclamé.e.s de vos pores dilatés : ces nouveaux.elles gourous droppent gratuitement sur les réseaux des informations prémâchées concernant les actifs stars du secteur et la réelle efficacité à attendre des toutes dernières nouveautés. Leur ennemi.e commun.e ? Le.la super-vilain.e marketeur.euse aux arguments bullshit et au discours dépassé, qu’ils.elles démontent en brandissant un bouclier de vulgarisation scientifique. « Les réseaux sociaux ont permis l’apparition de nouveaux.elles expert.e.s qui se proposent de décortiquer toutes sortes de phénomènes, dans des secteurs variés allant de la couture à la géopolitique. Logiquement, la beauté n’y a pas échappé », affirme Géraldine Bouchot, directrice éditoriale et prospective chez Carlin Creative Trend Bureau. L’époque d’une communication verticale (la marque statutaire, qui baisse les yeux pour parler à une foule d’adorateur.rice.s) a laissé place à des forums où on échange de plusieurs à plusieurs pour tenter d’être plus objectif.ive. Si les premiers watchdogs viennent de la mode, avec l’explosion du compte Instagram @dietprada, ils.elles sont désormais nombreux.euses à avoir pris le relai dans la cosmétique… Eldorado des millennials toujours prêt.e.s à consommer. Mais pas n’importe comment. « C’est une génération éduquée dans la discussion, la remise en question et la négociation, selon Florence Bonhomme, styliste responsable du secteur beauté au sein du même bureau.
Ils ont une défiance naturelle face à ce qui imposé. » Vous vous sentez visé.e ? Voici quatre profils à qui faire confiance.