ON M’VOIT, ON M’VOIT PLUS

À défaut d’atteindre les standards requis par la DGSE pour devenir agent secret (votre délire mi-bureau des Légendes mi-kim Possible devra attendre), vous pouvez reporter votre envie de mystère sur ces 3 documentaires qui mettent l’anonymat sur le devant de la scène.

REJECT FALSE ICONS Des fois que vous ne l’auriez toujours pas compris : Gorillaz n’est pas l’oeuvre de quatre persos en 2D mais le résultat d’une collab entre le musicien Damon Albarn et l’illustrateur Jamie Hewlett. Dans Reject False Icons, documentaire diffusé le 16 décembre seulement dans une poignée de cinés à travers le monde, le réalisateur Denholm Hewlett les suit en studios pendant trois ans et lève un peu plus le voile sur le fonctionnement du « groupe virtuel ».

MARTIN MARGIELA : IN HIS OWN WORDS Présenté en avant-première lors du festival DOC NYC début novembre, Martin Margiela : In His Own Words revient sur la carrière d’un des créateurs de mode les plus secrets au monde. Si le Belge a accepté de prêter sa voix à la narration de certaines scènes, impossible toutefois d’entrevoir au cours des 90 minutes de film autre chose que ses mains tenant des objets d’enfance, des notes ou ses lunettes.

LOSING LENA L.A., 1973. Des chercheurs de l’université de Californie du Sud bossent sur les premières méthodes de numérisation d’image. Pour tester les algorithmes, ils choisissent la double page d’un Playboy de 1972, avec la Suédoise Lena. Quarante-six ans plus tard, Losing Lena revient sur l’histoire de ce «péché originel de la tech », caché dans chaque pixel de notre quotidien et milite pour l’établissement d’un standard nouveau (et non sexiste) de l’informatique.