PHÉNOMÈNE VIRAL

Pandémie version 2020 : le coronavirus n’a pas atteint les 5 continents mais s’est déjà répandu dans la pop culture.

Plague Inc

Ndemic Creations, Android/ios (2012). Un jeu mobile de gestion consistant à concevoir la maladie la plus dévastatrice possible en ajustant des critères comme le mode de transmission, les symptômes, le type viral ou bactérien, etc.; oublié mais remonté à la première place de l’app Store chinois le 22 janvier. Le diagnostic : peu fiable pour comprendre le coronavirus, il est « un excellent moyen de travailler sur l’angoisse épidémique en procurant une impression de contrôle » d’après la chercheuse Michelle Carras Colder.

Contagion

Steven Soderbegh avec Matt Damon, Kate Winslet, 1 h 46 (2011). Un film-catastrophe ultra-réaliste où Gwyneth Paltrow rentre de Hong Kong porteuse d’un virus qui répand la mort dans le monde entier. Sorti en 2011, il squatte le top 20 de l’itunes Store US depuis fin janvier. Le diagnostic : « Difficile d’imaginer une leçon d’épidémiologie plus séduisante », commentait en 2011, la revue scientifique The Lancet en vantant la base théorique du film qui introduit des concepts comme le taux de reproduction de base ou les fomites.

Pandémie

Doug Shultz, 6 épisodes, dispo sur Netflix (2020). Une série docu sur la lutte contre le risque de grippe pandémique, de la grippe espagnole de 1918 à la quête contemporaine du vaccin universel. Diffusée le lendemain du premier cas U.S. de coronavirus. Le diagnostic : post diffusion, les médecins à l’origine de la série rappellent qu’elle est antérieure au coronavirus mais que « la leçon à retenir est qu’il est normal que de nouveaux virus apparaissent. Le plus fondamental est déjà d’obtenir le vaccin contre la grippe saisonnière ».