Technikart - Technikart - SuperCannes

LA SOIRÉE DU SOIXANTE-DIXIÈME

-

THIERRY ET ZAZA

La soirée du 70 aurait pu s’appeler « an electrifyi­n evenin with Thierry and Zaza ». Frémaux et Huppert,

on stage, rivalisant d’esprit, de punchlines et d’humour à la cool ( « et après on dit que la salle Lumière est froide ! » ou le « Messieurs les cinéastes US, ramenez-nous Gene Hackman !

Même sur Netflix » de Huppert). Entre les souvenirs perso et le discours promo, Frémaux a tenu la barque. Huppert lui renvoyait la balle avec une classe américaine. Tous les discours à retrouver dans Sélection officielle, Vol. 2.

LE SORRENTINO DISCOURS DE

Comment souffler 70 bougies sans être pontifiant ou cérémonial ? Il fallait forcément que les officiels et des habitués prennent le micro. Ce qui peut vite devenir plombant. Il y eut le discours officiel de Lescure, le texte à tiroir de Lindon. Et Sorrentino. Magistral. On n’a pas tout compris à cause de son anglais de rital, mais il y était question de filles aux seins nus, de producteur­s débiles, de longs couloirs d’hôtels, et de vache. « Cannes, c’est comme une vache, un animal sublime qui n’arrête pas de produire du lait. Le cinéma, c’est le lait. » Paolo Forever.

DEL TORO DE TRAVERS

Après avoir mentionné le gang des mexicains présents dans la salle, Frémaux appelle Del Toro. Son histoire avec Cannes semble ténue, mais why not. Del Toro débarque sur un montage de films d’horreur Universal ( ?) et se lance, ému, dans un discours sur les monstres. Il bafouille, s’arrête, et continue de digresser sur Boris Karloff et Godzilla. Pas le pire des discours (les digression­s camusienne­s de Lindon), mais pas très approprié. Une sortie de route qui fut le seul accident poétique d’une soirée millimétré­e et un peu sage.

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France