Technikart - Technikart - SuperCannes
UpDown
1_L’équipe SuperCannes
De gros remaniements dans l’équipe et des réunions de préparation bouillantes à Paris laissaient craindre une édition, sinon électrique, en tout cas tendax… Et boum. Sur place, c’est la “love affair”. Daniel rend fou avec son amour d’Agnès Jaoui, Florian le stagiaire dégaine les infos comme dans une newsroom d’Aaron Sorkin et Yal et Mika bravent les films ucr et les rubriques non-signées avec abnégation. Palme d’Or aux gars Alex et Eli, mousquetaires de la maquette. Personne ne pourra imaginer ce qu’ils ont eu à traverser sur les pages Night. Personne ! Un trauma qui les poursuivra toute leur vie… Merci à eux, donc. À nous, à vous.
2_Cannes Classics
“Madame de…” et “L’Atalante” restaurés, “Le Salaire de la Peur” en 4K, “Le Songe de la Lumière” avec Erice dans la salle, un doc inédit sur Cary Grant... On se demande ce qu’on a pu faire pendant douze jours pour rater la quasi-intégralité des séances Cannes Classics (vous tenez la réponse entre vos doigts). C’est pourtant là qu’on voulait être, jour après jour. Maintenant on peut vous le dire.
3_La Nuit
Révolution cette année : les bouclages avancés aux alentours de 22h30, qui permettent de faire partie des vivants et de jouer les winners sur les plages, à la Villa Schweppes ou terrasse Zeitoun. Pas comme si on avait profité ; on n’était pas invité. Mais putain, dites-nous quoi faire !!! Deux quotidiens par jour ? Trois ? En neuf ans de SuperCannes, on n’a jamais su.
4_Le business
La sidération, les acheteurs hagards, les vendeurs qui glandent aux terrasses des cafés, Lérins et Riviéra (les deux grandes zones du marché) comme un grand hangar vide avec 36 heures d’avance, les amis asiates qui plient bagage le mardi (jour du 70ème), les “trades” qui n’ont que Netflix (et aucun vrai deal) pour noircir leurs pages. Mais que s’est-il passé ?
5_Les films
Une belle constance, avec néanmoins d’assez vertigineux pics – vers le bas – et une triplette finale (Akin, Ozon, Ramsay) en forme de feu d’artifice au-delà du delà, beyond the beyond, que c’en est à peine croyable. Chapeau !