#IlEtaitUneFoisDansLWest

Aujourd’hui mon ami, Mathias Malzieu venu défendre la préparation de son second film « Une sirène à Paris » après « La mécanique du coeur », et il y a deux ans à Cannes pour les jeunes Talents Adami avec son poétique court métrage « Le distributeur d’aurores boréales » arrive en ville...sans sa carte bleue. Nous sommes tous les deux atteints comme il aime à dire de la « Pierrerichardite ». Entre nous deux c’est un concours de c’est à qui sera le plus maladroit. En cette période de Festival ne pas avoir d’argent sur soi, n’est pas un souci. Se faire habiller, coiffer, nourrir...tout est possible à condition d’être bien en place. Ou que j’aille, je ne quitte plus ma belle casquette de commandant Technikart. J’ai l’impression d’être un chien de race dont on demande les origines. Je ressens le pouvoir et le fantasme de l’uniforme.On the boat avec les Serbes pour le film « The Load » de Ognjen Glavonic. Malgré mon unique casquette, il est dur d’en tenir plusieurs. RP invitant au jour le jour amis ou amis d’amis, leur dire de ne plus venir si la soirée est trop privée. Prendre le temps de faire sa chronique en essayant de réfléchir à travers les bruits d’aspirateur effaçant les traces d’excès de la veille. Julie Gayet visite le navire pour venir fêter le lendemain la fin de projection d’un film qu’elle produit. Un collègue me présente sa compagne alors que la veille il me racontait ses batifolages sur la plage.Soirée dans une sublime villa avec vue sur la baie des anges pour les dix ans de la boite de prod « Hands Up » avec le super Richie Reach aux platines. Petit tour a la Villa Schweppes pour voir «Les 7 salopards » dans une ambiance Scarface ou je croise d’autres collègues respectant à la lettre le thème, dans les bras d’une femme d’un soir n’étant pas la même que l’officielle que j’avais rencontré à Paris. What happens in Cannes stays in Cannes. A demain pour de nouvelles aventures. Cheers