ICHON DITA VON TEESE PASCAL LAUGIER LOUISIANE C. DOR
MANNEQUIN OCCASIONNEL, DESIGNER DILETTANTE ET TENANCIER DE BAR, LE MULTI-SLASHEUR ICHON SE FERA-T-IL ENFIN CONNAÎTRE POUR SA MUSIQUE CETTE ANNÉE ?
Depuis un an, Ichon, Montreuillois de 28 ans aux casquettes multiples, réussit le sans-faute. Le seul morceau digne de ce nom à émerger de la dernière présidentielle, c’est lui (« 2017 », et son imparable « Le pouvoir c’est la base, on veut pas rester des pions / On doit gagner tous nos paris
/ On n’a pas besoin qu’ils nous valident »). S’ensuivent sa mixtape en forme de manifeste ( Il suffit de le faire, sortie sur son propre label Bon Gamin), l’ouverture d’un bar branché (il a des parts dans Le Jeune, 20 cour des Petites Écuries, Paris 10ème), des clips WTF mais soignés, des concerts impeccables… 2018 sera son année. Sa formation ? « Aucune. Je continue de me former
sur le tas. » Genre musical ? « Rap alternatif,
pour le dire en deux mots. » Mais encore ?
« De ma vie je fais des chansons. » Thèmes du moment ? « L’amour, la femme, la pluie, le soleil... » L’influence qu’on entendra sur les prochains morceaux ? « Sanza tristesse » de Francis Bebey. Objectif pour le disque qu’il prépare ?
« Pouvoir jouer tout mon album au piano. » On sera là avec les partitions.
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