Up Down

On vous a suffisamment dit qu’on n’en pouvait vraiment plus d’attendre Ready Player

One, promesse de rêverie sci-fi et d’action qui débourre comme Hollywood ne nous en avait plus faite depuis Avatar ? On brûle des cierges jusqu’au 22 mars et on recause ici même dès le mois prochain.

Classieuse et épaisse comme se doit de l’être une revue à 20 balles/pièce, l’extension « papier » du site Carbone. ink déboule en kiosques. Le n°1 a pour thème « la carte au trésor », mixe Tezuka et Nolan, et fait ressembler ses sujets à des jeux de piste, via son combo app/QR codes. Plus transmédia, y’a pas.

Du festival de Cannes (où il a lourdement buzzé) aux colonnes de la presse conquise, on ne cesse de croiser Tesnota. Une nouvelle sensation du formalisme russe, à décoiffer Loznitsa ?

Pas du tout : un premier film en forme de drama familial à la James Gray, version Caucase nord. Singulier. Mais quand même plus Caucase que Gray.

La première hallu de The Disaster

Artist, c’est James Franco en réal qui échoue lamentablement à s’emparer de tous les sujets sensas qui parcourent ce makingof d’un des pires auteurs de nanars jamais faits. La seconde hallu, c’est James Franco en acteur et son imitation tordante du vampire-arty Tommy Wiseau. À qui ça peut suffire ?

Plus de 80 nouveaux films en salles (!) au mois de mars, et toujours la même difficulté à remplir ces deux pages Selector Ciné. Qui va imploser en premier, nous ou l’industrie de ce pays ? Le suspense continue.